Ceux qui visiteront le Musée Toulouse-Lautrec à Albi (Tarn, France) pourront voir dans une vitrine la célèbre paire de gants noirs de la vedette de music-hall Yvette Guilbert immortalisée au moins par le peintre et sans doute par sa relation avec Sigmund Freud…


Là nous sommes en présence du troisième épisode consacrée à la chanteuse par une autre chanteuse. Et j’espère que, si vous ne connaissez pas les deux épisodes précédents, l’audition de celui-ci vous donnera envie de vous les procurer (les informations suffisantes sont dans le petit livret). Vous connaissez au moins une chanson d’Yvette Guilbert (Le Fiacre), si non reportez-vous au répertoire de Barbara. Ce troisième épisode est consacré à une chanteuse qui sait qu’elle est en fin de carrière mais qui n’a rien perdu de son talent. Yvonne Printemps, Suzy Delair… entendez-vous leurs voix ? Yvette Guilbert, et en cela Nathalie Joly en rend parfaitement bien compte, est une chanteuse/diseuse qui chante comme elle raconte ou raconte en chantant des histoires subtilement scandaleuses. Pourquoi scandaleuses ? parce qu’elles rendent hommages aux femmes en tant qu’individu et ridiculisent les hommes en utilisant ce dont ils se glorifient… Un conseil : prenez le temps de d’abord lire les textes. Je vous recommande : A présent qu’t’es vieux, Les dames trop mûres et la très savoureuse Les amis de Monsieur… Attention, comme il s’agit d’un spectacle, le piano joue un rôle et ne se contente pas d’accompagner comme dans un simple enregistrement.

Attention (encore !), il n’est pas question d’écouter cela d’une oreille distraite.

Bonne écoute.

Chansons sans gêne, Nathalie Joly chante Yvette Guilbert
Editeur : Frémeaux & Associés

www.fremeaux.com

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