Regardez bien l’illustration (?) de couverture pour y dénicher les cinq oiseaux qui s’y trouvent et demandez-vous en vertu de quoi le titre original : The Vanished Birds est devenu ce titre en français. Certes il est question de musique dans ce roman mais c’est de chanson et non de cantique… Je pense qu’on reconnaîtra qu’il s’agit d’un premier roman à une construction, pour mon goût, un peu maladroite.

Grâce à ‘la poche’ il est possible de se déplacer très vite et très loin dans l’univers… un vaisseau y passe un an, par exemple, et cela correspond à quinze ans sur la planète où il charge une récolte. Ainsi Nia Imani – capitaine du Debby – ne revoit Kaeda l’habitant d’Umbai-V que tous les quinze ans. C’est là qu’elle récupère un enfant muet, Aro, que Fumiko, l’inventeuse des stations orbitales portant des noms d’oiseaux, lui confie pour qu’il puisse s’épanouir et révéler son don qui serait de sauter d’un lieu à un autre, d’une planète à une autre. Hors de la présentation de la richesse des personnages – une partie du roman est constituée par le récit que fait Sartoris, l’observateur placé par Fumiko sur le vaisseau de Nia – il y a une intrigue classique avec des traitres et des méchants uniquement soucieux de la rentabilité des capitaux investis. Et bien sûr on s’attache à la relation entre Nia et Kaeda, à Aro et sa flûte, à Fumiko et Dana son grand amour au point parfois d’en oublier le reste – les traitres que l’on a pressentis ou la population qui rêve de passer d’une planète à une autre.

Nous sommes dans une science-fiction classique et l’auteur fait, comme l’on dit, ses gammes et l’on va attendre son prochain roman avec impatience ne serait-ce que pour vérifier qu’il tient les promesses de pépites auxquelles on devrait s’attendre.

Bonne lecture.

Cantique pour les étoiles
Auteur : Simon Jimenez
Editeur : J’ai Lu
Collection : Nouveaux Millénaires

www.jailu.com

Cantique pour les étoiles
4.0Note Finale

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