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Ce weekend, Ubisoft nous a donné l’occasion de tester son nouveau bébé The Division.


C’est donc avec la beta fermée que nous avons pu, pour la première fois, arpenter les rues de Manhattan. Oui, The Division se passe à New York et ce qui frappe d’entrée, c’est la reconstitution de cette dernière.

New York est splendide. Les équipes d’Ubisoft ont fait un travail bluffant. On pourrait dire qu’on a un peu l’habitude avec Ubisoft avec la série Assassin’s Creed, Watch Dogs qui réussissent à nous plonger dans des villes plus vrai que nature. La différence, c’est que cette fois, c’est un New York moderne apocalyptique qui nous attend et ça en jette grave. On se balade aux alentours du Madison Square Garden, de l’Empire State Building et d’autres monuments emblématiques de la grosse pomme.La beta ne donne évidemment pas accès à toutes les zones de la carte, mais les 2-3 quartiers disponibles donnent une vague idée de l’immensité totale. A pied, lorsque l’objectif est à 500 mètres, on le sent vraiment que c’est loin et que ce n’est pas Usain Bolt qui court. Pour ajouter un peu d’ambiance, New York est plongé dans la neige durant la période des fêtes de fin d’année. Le fait d’être dans un jeu un peu apocalyptique donne une touche un peu sale et dépressive à la ville. Des amas de poubelles gorgent les rues ainsi que les épaves de voitures. La météo dynamique du jeu est aussi excellente. On passe en quelques minutes d’un magnifique soleil à un blizzard glacial avec une visibilité réduite.

Tom Clancy’s The Division, c’est un TPS/RPG. C’est-à-dire, un RPG mêlé à un shooter à la troisième personne pouvant être joué à plusieurs en coopération sur internet. Pour donner un exemple plus parlant, The Division rappelle Destiny pour sa structure et son côté RPG et Gears of War pour le côté shooter avec un système de couverture très répandu de nos jours.
Pour le côté RPG, on gagne de l’xp, on est libre de se promener dans la ville et on est laissé à choisir ses missions. La Beta donne accès à une mission principale et une mission secondaire. Comme tout bon RPG, il y a beaucoup de loot qui permet d’améliorer son personnage et ses armes. A ce niveau-là, The Division est assez complet. On gagne des vestes, des bottes, des gants, des genouillères, des casquettes, des bonnets, etc. Chaque pièce de vêtements à ses avantages et ses inconvénients en plus de l’aspect esthétique. On récolte aussi de nouvelles armes et des attachements à ces dernières; silencieux, chargeurs grande capacité, viseurs, crosses, poignées, etc. On peut vraiment personnaliser son arme à sa guise et de manière très simple avec un menu clair et ergonomique. Il va s’en dire qu’il est très important d’upgrader son personnage et ses armes au fil du jeu, car les ennemis deviennent de plus en plus forts et résistants. Les ennemis fonctionnent comme dans les RPG avec un système de niveau. Inutile de se frotter à des niveaux bien supérieurs sous peine de se faire dessouder en quelques secondes.

La mission principale proposée était assez intéressante mais très classique dans son exécution. Elle se déroule au Madison Square Garden et, déjà, c’est fantastique de visiter cet endroit mythique. On traverse bien sûr les couloirs du stade, mais on foule aussi le parquet du terrain de basket qui s’est métamorphosé en camp militaire. On visite aussi les loges et les bars pour monter jusqu’au toit de l’immeuble. Chaque partie du stade à son lot d’ennemis qui nous attend. Il y a plusieurs types d’ennemis, les snipers, les tireurs et ceux avec une batte de baseball. C’est là que l’action commence. Il faut faire très attention, l’ennemi est agressif et se cache. Le joueur doit se planquer derrière les barricades qu’il trouve. Pour se défendre, deux armes d’assauts et une arme de poing. Il faut faire attention à bien mettre deux armes de type différent pour ne pas se partager les munitions si précieuses. Les combats ressemblent un peu aux derniers Splinter Cell en plus dynamique, mais moins brutal et violent qu’un Gears of War. Les ennemis sont souvent vêtus de noir et sont parfois difficiles à repérer. Certains ennemis (« chef ») sont beaucoup plus résistants. A deux, il faut le flanquer et attirer son attention. Etrangement, le « chef » n’était intéressé que par un joueur, permettant aux autres de le canarder sans relâche sans se planquer. La fin de la mission principale permet d’améliorer le centre médical de la base principale (QG). Il y a trois postes à activer et améliorer, en tout cas au départ, mais qu’un seul dans la beta. Il y a médical, technologie et sécurité. Cela donne l’occasion d’ajouter des compétences au personnage, nouvelles grenades, bouclier anti-émeute, grenade de soins, etc. Il y a trois axes, défense, attaque et soin. Cela permettra, sans doute, de privilégier son rôle dans un groupe en tant que healer, DPS ou autre.

La mission secondaire proposée dans la beta est moins intéressante. Il faut retrouver quelqu’un en allant à son dernier point connu. Une fois sur place, évidemment la personne n’est pas là. Alors, on fouille les alentours, les appartements et les jardins et on tombe sur un indice qui nous aiguille sur la nouvelle position de la cible. Alors là, petit effet visuel sympathique à la Ubisoft qui s’affiche en surimpression et qui raconte ce qu’il s’est passé. Ensuite, on va au point B puis C. Ces missions permettent de comprendre un peu l’histoire et de gagner de l’XP et du loot. Il y a aussi des endroits où il faut fouiller des immeubles infectés entiers pour récolter des informations et les envoyer au QG dans un temps imparti. Ses immeubles sont remplis d’ennemis qui ralentissent la progression. Sinon, on se promène dans la ville à la recherche d’action ou de trésors. Il y a des civils dans la ville, mais inutile de gâcher des balles, on peut uniquement les effrayer. On tombe, néanmoins, souvent sur des groupes de renégats qu’il est possible d’allumer.

En groupe avec d’autres joueurs, le jeu prend une autre dimension. Il devient alors possible d’organiser ses attaques en disposant au mieux du terrain. Il faut faire attention à ses coéquipiers en pensant à les relever quand ils sont à terre afin qu’ils rendent l’appareil. Le jeu est vraiment pensé pour le multijoueurs. Il est vraiment conseillé de jouer en groupe et se joindre à des inconnus ou mieux jouer avec des amis. Le jeu est dès lors beaucoup plus intéressant et plus facile. Le loot et l’xp n’est pas partagé parmi les joueurs du groupe, mais par contre chaque joueur a son propre loot à récupérer. Il ne faut donc pas avoir peur des vautours qui vous pique sous le nez votre butin durement gagné. Par contre, il faut récupérer soi-même les collectibles et se passer l’information sur ses trouvailles aux autres qu’ils puissent aussi en profiter.

Il existe la Dark Zone. C’est l’endroit coopératif et compétitif du jeu (PvP). La dark zone est un peu déstabilisante au départ. On ne comprend pas trop ce qu’il faut faire, qui on peut tuer ou pas, où aller et ce qu’on peut faire. En effet la dark zone est une zone libre dans laquelle tous les coups sont permis et la trahison est de mise. Là encore, il est préférable d’y aller en groupe ou joindre un groupe auquel on peut faire confiance. L’idée est assez simple. On se promène dans la dark zone à la recherche de loot, jusque-là rien de nouveau. On peut noter que les tunnels du métro new-yorkais sont des endroits glauques et propices pour dénicher des trésors. Bref, une fois le loot récupérer, il faut le sécuriser. Et c’est là que la stratégie et la confiance de ses coéquipiers entre en jeu. Le loot récupérer est représenté par un petit sac jaune à l’arrière du joueur. Attention, aux autres groupes de joueurs qui sont à la recherche de ces fameux sacs. Pour sécuriser son sac, il faut appeler un hélicoptère d’extraction dans certaines zones et, bien sûr, il faut l’attendre pendant 90 secondes. C’est là qu’il faut sécuriser la zone pour éviter de se faire tuer et dévaliser. On ne peut pas non plus tuer un joueur en toute impunité. En attaquant un joueur gratuitement, on devient un renégat et donc une cible pour tous les autres joueurs. Il faut donc faire attention où l’on tire et attaquer seulement en cas d’ultime défense. La dark zone donne lieu à des situations tendues lorsque deux groupes se rencontrent et s’observent afin de savoir s’il y a plus à gagner à attaquer ou pas. Ce qui est un peu dommage, c’est qu’il y a un niveau d’xp spécifique pour la dark zone. Ce n’est pas un problème en soit, mais certains joueurs ont un niveau beaucoup plus élevé avec du meilleur matériel, genre bazooka, et le combat devient déséquilibré.

Graphiquement, The Division est splendide. La ville de New York est à couper le souffle, Juste se balader dans les rues de Manhattan vaut la peine. Ça manque un peu de vie, il y a quelques civils et animaux, mais c’est un peu mort quand même. Il y a pleins de détails, de reflets, d’effets de lumière, les textures sont de très bonnes qualités et l’anti-aliasing apporte une finition propre et sans bavure. Non, techniquement, c’est top. Le jeu reste fluide en toutes occasions ce qui confère une expérience très agréable. Les animations sont très correctes. Oui, on peu fermer les portes des voitures.

Tom Clancy’s The Division a tout en main pour être un très grand jeu et une nouvelle référence pour Ubisoft. La beta nous donne un petit aperçu qui s’avère excellent. L’ambiance est fantastique avec un New York modélisé avec soin qui rend très bien son impression de grandeur. Le gamplay est dynamique et tactique. Il ne faut pas s’attendre à un shooter classique où seulement quelques balles suffisent à terrasser son opposant. Qu’on soit clair, c’est avant tout un RPG. L’ xp et le niveau du joueur et des opposants est primordial comme dans les autres RPG. The Division rappelle parfois Destiny. La structure des missions, la gestion des ressources, etc. Les deux sont assez proche à plusieurs niveaux. L’exploration et le loot sont très importants et même essentiels pour améliorer son équipement, ses compétences et avancer dans le jeu. Le jeu à l’air très complet niveau personnalisation, que ce soit pour les armes ou les personnages. La partie PvP de la dark zone est originale proposant un mélange d’exploration, d’action, de stratégie et de trahison qui promet de passer des moments épiques. On espère maintenant que le contenu sera présent et que les joueurs en auront pour leur argent et si c’est le cas, Tom Clancy’s The Division pourrait devenir un très grand jeu et une IP majeure du catalogue d’Ubisoft. Réponse dans un mois. Tom Clancy’s The Division sortira le 8 mars prochain sur PC, PS4 et Xbox One.

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