L’Energumène

En sous-titre Tragi-comédie et en guise d’illustration de couverture un dessin, celui d’un buste de jeune femme rousse. Plus intrigant qu’attirant. On trouvera aussi en guise d’exergue deux extraits de presse de L’Orient-Le jour qui présente deux œuvres de l’auteur.

Imaginez, Sophie, une jeune femme responsable d’une galerie de peintures qui, demandant à Claude, son époux, de financer l’achat d’une statue, se voit opposer un refus. Le mari veut protéger Céline, sa fille d’un premier mariage, et Rhéa, sa petite-fille. Agacée, la jeune femme décide de faire absorber au mari un puissant barbiturique qui doit le laisser mort. Pour se fabriquer un témoin, elle propose à Marie, celle qui aime son mari et qu’il aurait dû épouser à sa place, de venir la rejoindre à la galerie. Constatant que son mari ne répond pas à ses appels téléphoniques, elle décide de retourner chez elle. Les deux femmes découvrent le corps. Tout pourrait aller pour le mieux mais survient l’inspecteur Perplex. On imaginera sans risque d’erreur que sa qualité première est de douter de tout ce qu’on lui raconte.

A vous de lire la suite. Peut-être aurez-vous comme moi l’impression d’être plus dans un vaudeville que dans une tragi-comédie. Ou dans une de ces comédies à la Prévert où les personnages semblent des caricatures d’eux-mêmes. Au pire une comédie dite de patronage comme celles que parodiaient Roger Pierre et Jean-Marc Thibault, genre « Oh! mon dieu, mon Dieu, fait-il en se tenant la tête. »

C’est vrai que le grossissement des traits est source de comique.

Bonne lecture.

L’Energumène
Auteur : Fadi Azar
Editeur : Harmattan
Collection : Théâtres

www.editions-harmattan.fr

L'Energumène
2.5Note Finale

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