Le Meurtre du Commandeur, Livre 1

Attention, aujourd’hui innovation ! J’espère que vous ne m’en voudrez pas de la liberté que je prends avec vous.

L’œuvre intitulée Le Meurtre du Commandeur se divise en deux livres : Livre 1 Une idée apparaît qui compte 454 pages, Livre 2 La Métaphore se déplace qui compte 473 pages. On comprendra donc que je rédige deux chroniques au lieu d’une seule. Et entre nous, vu l’auteur, je pense que les deux chroniques seront nécessaires. Si certain(e)s se demandent encore pourquoi, qu’ils/elles aillent lire un de ces petits Murakami illustré dont j’ai déjà parlé ici.

Ce n’est pas un auteur difficile c’est un auteur dense et complexe. J’oserai presque dire qu’il suffit de se laisser porter par l’histoire. Ce qu’il veut dire monte doucement d’entre les lignes au gré des images qu’il nous donne. Et chacun perçoit d’abord celles qui le touchent. Cela devrait vous inciter à des relectures, sachant de plus que vous avec changé entre deux et que le livre lui est resté le même.

Mais je vous entends piaffer. Disons-le tout de suite Le Meurtre du Commandeur est un tableau découvert par le narrateur qui renvoie au début du Don Giovanni de Mozart – vous devriez pouvoir en trouver une version dans votre CDthèque sinon regardez dans les DVD la très belle version de Joseph Losey. Le narrateur est un peintre spécialisé dans le portrait, il s’est taillé une belle réputation, mais voilà qu’après six ans de mariage sa femme lui dit qu’elle ne peut plus vivre avec lui. Il va faire une assez longue errance dépressive et puis s’installer dans la maison d’un peintre que sa famille a placé en maison/asile pour vieillards. Et le narrateur va reprendre son travail de portraitiste pour un riche client, voisin de sa villa.

La principale caractéristique du narrateur portraitiste était de peindre ces toiles sans faire poser ses modèles, il se contentait de les questionner, d’apprendre ce que les gens disaient d’eux-mêmes. Et tout le monde trouvait les portraits ressemblants. Les choses changent avec les exigences du dernier client.

Je vous laisse découvrir le reste mais je dois ajouter que l’histoire étant racontée à la première personne et le narrateur n’hésitant absolument pas à parler de lui-même, de ses goûts picturaux, cinématographiques, musicaux il dresse en quelque sorte son portrait en creux.

La prochaine fois, promis, je vous parle du Livre 2 et vous aurez lu le Livre 1.

Indispensable ! Pensez à vos cadeaux…

Bonne lecture.

Le Meurtre du Commandeur, Livre 1
Auteur : Haruki Murakami
Editeur : Belfond

www.belfond.fr

Le Meurtre du Commandeur, Livre 1
5.0Note Finale

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