Belle illustration de couverture, n’oubliez pas de regarder en haut de l’image… Plus je lis de titres de cette collection, plus je me dis que même en ne se localisant qu’à la France elle ne traite d’abord que de l’humain. (Le titre ‘Terre humaine’ étant celui de la collection créée et dirigée par Jean Malaurie décédé il y a peu).

Là, nous sommes dans le Morvan que l’on situera arbitrairement et schématiquement entre Auxerre au nord et Saint-Étienne au sud. Pour faciliter les démarches administratives et l’enterrement de sa mère, Théo fouille dans des papiers et découvre cinq vieilles lettres non décachetées qui lui étaient destinées. Des lettres d’amis, du temps où il vécut heureux à La Poudroie, village du Morvan. Fils non désiré d’une femme rejetée par sa famille, élevé avec rigueur et sans tendresse par cette mère célibataire, Théo est à douze ans un solitaire un peu harcelé. Il rencontre Clovis et Charly. Charly est un bon chien, Clovis un bon vieux que sa fille a convaincu de venir vivre en ville où il s’ennuie. Clovis et Théo s’apprivoisent et le vieux décide de montrer à Théo l’endroit où il a vécu. Clovis retrouve Angeline et Tédou qui y demeurent et Céline, nièce de Tédou, qui y passe ses vacances d’enfant. Théo et Céline s’entendent bien. Malgré le mot laissé par Théo à sa mère celle-ci porte plainte et les gendarmes arrêtent Clovis. L’annonce de la mort de la mère de Théo permet à Céline de renouer avec lui.

Vous vous doutez de ce qu’il advient… Mais ce n’est pas l’essentiel. Ce qui importe c’est ce que l’auteur fait de ses retrouvailles entre un jeune homme éduqué pour et par la ville avec une jeune femme qui vit de son enracinement dans sa région, son terroir. Une sorte d’opposition entre la raison du plus raisonnable et la raison du plus fou. Certains passages sembleront peut-être ‘artificiels’ aux lecteurs de la ville. Qu’importe ! Comme dit le proverbe : il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre… Attention citation longue : « Des fruits et des légumes produits dans des pays lointains, cueillis pas mûrs de peur qu’ils s’abîment dans le transport, auxquels on a fait faire des milliers de kilomètres en camion, des fois même en avion, alors qu’on pourrait aussi bien les cultiver sur place… ».

Bonne lecture.

La sucette verte
Auteur : Didier Cornaille
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France

www.pressesdelacite.com

La sucette verte
4.0Note Finale

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