La reine rouge

Surtout n’allez pas croire que l’illustration de couverture est une image abstraite. Les « scientifiques », eux, y verront sans doute la double hélice qui renvoie à l’ADN. Les amateurs de science-fiction auront, eux, repéré le sous-titre qui leur indique : La saga de Vorkosigan (voir en fin de volume pour vous situer).

Cordelia Vorkosigan – la mère de Miles – est veuve depuis trois ans, elle est toujours vice-reine, elle a soixante-seize ans mais l’on sait qu’en son temps ce n’est pas encore être vieux. Elle revient sur Sergyar et est accueillie par l’amiral Oliver Jole qu’elle a connu avant d’épouser l’empereur. L’amiral n’a, lui, rien perdu des sentiments qu’il éprouvait pour elle. Et les voilà qui s’engagent dans une relation amoureuse et qu’elle le persuade de féconder ses ovules conservés dans un laboratoire… Elle va ainsi donner des frères et sœurs à Miles. Et là on peut concevoir que les amateurs de la saga, ceux qui la suivent depuis le début vont être déçus. Et d’abord surpris de se retrouver dans un roman à l’eau de rose, une romance année 50 habillée de technologie SF – on a même un épisode avec des ados « fugueurs » qui font une bêtise. Cordelia doit faire admettre son attitude et sa décision à Miles – qui n’intervient qu’à la moitié du roman – et à son épouse Ekaterin… Entre femmes on se comprend bien…

A mon avis – humble comme il se doit – ce roman n’est pas digne de figurer dans les intégrales qui regroupent les aventures de Miles… L’intrigue est faible et les oppositions de cultures résumées à des échanges, des conversations ou des pensées offrent peu d’intérêts. On rangera ce volume aux côtes des autres mais on sera sans doute obligé de le feuilleter à nouveau pour savoir de quoi il parle.

Bonne lecture.

La reine rouge
Auteure : Lois McMaster Bujold
Editeur : J’ai Lu
Collection : Nouveaux Millénaires

www.jailu.com

La reine rouge
3.0Note Finale

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