Deux fort belles photos de pochette, l’une avec un chien (loup ?) blanc l’autre avec un bouc blanc… Une bonne façon de souligner le titre de cet album double accompagné du livret des textes du CD éponyme. Le second CD reprend les productions antérieures de la chanteuse. Les paroles à l’exception de deux titres sont signées Valérie Mischler. Avant cela, Madame Mischler a chanté et mis sur scène un très grand parolier auteur d’une des plus belles chansons d’Henri Salvador (qui parmi vous n’a jamais fredonné Syracuse ?). Les textes de Bernard Dimey ont, je crois, ceci de particulier qu’ils sonnent mieux avec certaines voix qu’avec d’autres, un peu comme les mots d’Audiard dans la bouche de Gabin ou de Ventura, si vous voyez ce que je veux dire. Là, je vais vous donner un conseil d’écoute très précis. Quand vous serez en possession du CD, ne vous préoccupez d’abord que d’une chose : mettez l’objet dans le lecteur, sélectionnez le titre 7 et écoutez sans faire autre chose. Quand la chanson s’achève, reprenez une activité normale. Mais laissez un temps blanc avant d’écouter les autres au gré de votre accord avec les titres. Mais gardez La hyène pour la fin… Tout cela bien sûr sans avoir jeté un œil sur le livret. Vous devriez avoir constaté l’accord entre texte, voix et interprétation. Un accord solide. Vous avec noté que La hyène est signée Rémy Tarrier (voir chronique ici https://www.daily-passions.com/drole-de-genre ). Cela peut paraître étonnant vu la production de Madame Mischler, sachant aussi que prendre dans un album de ses chansons une ou des chansons des autres relève de l’hommage reconnaissant. Là je me permettrai de ranger la chanson dans la boite à bijoux. Sans parler de l’âge de l’interprète ce qui serait inconvenant, je pense qu’elle traite avec une efficacité redoutable le lent dépérissement de nos carcasses masculines…
À écouter régulièrement pour secouer nos nostalgies.
Bonnes écoutes….
Indomptée
2 CD
De : Valérie Mischler
Editeur : EPM
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