Êtra suivie de Variations conjugales

Êtra suivie de Variations conjugales

Je ne sais si vous êtes comme moi mais il arrive parfois que je me prenne à penser que le texte que je lis est « bon à dire », qu’une lecture à voix haute, en jouant un peu serait d’un bel effet. Là c’est du théâtre, c’est écrit pour être joué… Le premier texte « Êtra » est un monologue invocation apostrophe qui parle de la femme et fait entendre sa voix… Et franchement cela donne envie d’être interprété. Ce sont des mots, des images, des idées porteu-rs/ses de l’énergie qu’ils/elles énoncent. Vous voyez ce que je veux dire. Oui c’est comme si les proférer, les proclamer à haute et intelligible voix les faisaient être, prendre vie…

Pour ce qui est de « Variations conjugales », le plaisir de lecture est toujours là. Pour ce qui est de l’envie de jouer il faut bien sûr être deux pour la satisfaire… Ce sont des saynètes qui mettent la relation de couple en évidence… Et c’est écrit comme si cela avait été vécu… Je vous recommande la séquence V intitulée « L’homme et la femme sont-ils des bêtes sauvages ? » où l’art de l’auteur se fait pleinement sentir dans la subtilité et une provocation certaine… Et il en faut pour montrer que si nous ne sommes pas des bêtes sauvages nous prenons un malin plaisir à jouer au jeu déjà chanté par Rabelais de la bête à deux dos…

A déguster avant de voir sur scène car il m’étonnerait que cela ne trouve ni comédien ni metteuse en scène.

Bonne lecture.

Êtra suivie de Variations conjugales
Auteur : Alain Julien Rudefoucauld
Editeur : Harmattan

www.editions-harmattan.fr

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