Dernier acte du conte entamé avec Monstrueuse féérie, suivi de L’angelus des ogres (même éditeur, mais chroniqués ici https://www.daily-passions.com/monstrueuse-feerie et ici https://www.daily-passions.com/angelus-des-ogres du temps de leur premier éditeur). Je me permettrai de regretter deux choses : une certaine inexactitude dans le premier paragraphe en quatrième de couverture et l’inutilité un peu verbeuse du texte de présentation concernant l’auteur. Vous distinguerez les passages en italiques des passages en caractères droits.
Nous sommes en présence d’un père qui se croit, se sait Monstre/ogre, du fantôme de son épouse : Lucy, de leur fille Clapotille qu’il a fait naître en la dessinant sur une plage enneigée, d’Antonin, ‘frère’ rêvé par Clapotille et des briseurs de rêves qui en cassant les souvenirs des gens interdisent les rêves. Clapotille a l’extraordinaire faculté de créer des rêves et ainsi peut protéger son père en lui soufflant des rêves qui éloignent les monstres de ses cauchemars.
Tout cela peut vous paraître confus et invraisemblable mais, une fois pénétré dans leur monde, il est facile de les suivre. Parce que le style de l’auteur est au diapason poétique des rêves-mémoires des personnages. Abandonnez-vous à leur fabrication de la réalité qui est la leur. Attention ! On pourrait croire leur monde réversible : né du réel et créant du réel…
Citation : « Le rêve, la littérature, la musique, les arts, les phénomènes météorologiques susceptibles d’éveiller l’émerveillement étaient considérés comme des délits qui mettaient en danger la santé publique. ».
Bonne lecture.
Clapotille
Auteur : Laurent Pépin
Editeur : Fables fertiles
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