Capitaine Futur, tome 4 : Le triomphe

Si vous suivez mes chroniques, vous constaterez que celle-ci est la troisième concernant cette série, mais qu’il s’agit de la quatrième aventure du Capitaine Futur (Flam pour les nostalgiques) dénichée et remise au goût du jour (publiée entre 1940 et 1951) par le traducteur pour la collection  » Pulps ». Pulp c’est-à-dire du livre populaire imprimé sur du mauvais papier (nous avons eu les livres bleus colportés imprimés sur papier de récupération) pour réduire les coûts de fabrication… Mais cela ne veut pas dire mal écrit et dépourvu d’intérêt. Au contraire, je pense que sous l’aventure prenante vécue par le ou les héros les auteurs glissaient une réflexion sur le monde (voir les deux citations plus bas).

Ils sont quatre comme les trois mousquetaires et sont les champions du Système Solaire dans lequel ils œuvrent. Simon Wright, dit le Cerveau, conservé dans un bocal de sérum avec ses yeux « pédonculés », Grag le robot sorte de Hulk métallique, Otho l’androïde protéiforme et Curt Newton surnommé « le sorcier de la science » et que l’on peut introduire dans la lignée de Sherlock Holmes… Ils constituent les Futuristes.

Dans cet épisode, on fait officiellement appel à eux pour mettre fin au trafic de drogue mis en place par le « Seigneur de vie ». Une drogue chère qui « rajeunit » ceux qui en usent à la condition qu’ils continuent d’en prendre – sous peine de mort. Les trafiquants semblent insaisissables, ils repèrent les déguisements. Heureusement les Futuristes, dans la confusion créée par une « bombe ténébrogène » ( merci aux poulpes qui fuient en jet d’encre ), tuent un trafiquant. En réfléchissant ils trouvent une piste et se rendent sur Mars, là où subsiste une ville construite par les grands anciens. On notera que chacun des quatre Futuristes joue un rôle important au service du quatuor… même le Cerveau dont les yeux pédonculés sont ici très astucieusement utilisés.

Entre nous, il s’agit d’une lecture qui détend, qui défoule. Par endroit on peut avoir envie de crier comme à guignol que le méchant est caché derrière la porte ou d’encourager le robot qui perce la coque du vaisseau… et soudain on se trouve en présence d’une phrase du genre : « Tout peuple qui se repose trop sur la mécanisation ne pourra que périr. » ou sur celle-ci : « … défier les lois de la nature c’est épouser le mal. »

Bonne lecture.

Capitaine Futur, tome 4 : Le triomphe
Auteur : Edmond Hamilton
Editeur : Le Bélial’

www.belial.fr

Capitaine Futur, tome 4 : Le triomphe
4.0Note Finale

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