Illustration de couverture un peu trop sombre pour mon goût. Vous avez j’espère noté l’absence d’accent aigu sur le e de Andre, ce n’est pas une erreur typographique c’est simplement écrit à l’anglaise… Et sous ce pseudonyme masculin se cache une grande auteure du genre science-fiction-fantasy… Je sais, j’ai associé deux genres qui d’ordinaire ne s’apprécient pas. On peut d’ailleurs se demander pourquoi, mais c’est un autre débat. L’éditeur a ici l’amabilité de nous prévenir que la préfacière (Mercedes Lackey) raconte la fin de certains des ‘épisodes’ que vous allez lire… L’ennui c’est que cette préface est passionnante et emporte le lecteur. Mais quand vous lirez les aventures de Simon Tregarth vous constaterez que savoir la fin de quelques épisodes n’a aucune importance. Autre remarque importante cette œuvre d’Andre Norton date du début des années 1960 et si elle vous rappelle des œuvres plus récentes comme, par exemple, Les chroniques de Thomas Covenant de S.R. Donaldson pensez à l’antériorité. Enfin, dernière remarque : je me permettrai de reprocher au traducteur de rester trop proche de la structure du texte original ce qui a le défaut d’alourdir singulièrement et inutilement son français.

De quoi est-il question : d’abord du rapport entre les mondes, ensuite du rapport entre les divers habitants (faune et hommes) de ces mondes, le tout coiffé par l’importance des femmes – un des mondes est un matriarcat (il me semble que cela est encore osé en 1963) et sous certaines conditions les femmes y gardent leur Pouvoir de sorcière. Le rapport entre les mondes commence lorsque Simon, pour échapper à celui qui sur Terre veut sa mort, s’assoit dans un siège de pierre et passe dans un autre monde. Dans ce dernier il s’engage dans la lutte des sorcières contre un envahisseur venu d’ailleurs… Je ne peux en dire plus, je n’ai pas le talent de Mercedes Lackey… Mais je peux ajouter que c’est raconté comme si l’on suivait les épisodes d’un feuilleton télé avec des ellipses subtiles, que chaque épisode porté à l’écran ne serait pas plus long que celui des épisodes d’aujourd’hui. Enfin que malgré certains passages d’une lourdeur intempestive l’ensemble se lit avec un plaisir évident… Si vous lisez sur la plage pensez à vous rafraîchir…

Bonne lecture.

Witch world
Auteure : Andre Norton
Editeur : Mnémos

www.mnemos.com

Witch world
4.0Note Finale

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