Vous avez compris en voyant la couverture qu’il s’agit d’une Revue Suisse d’échanges littéraires… Nous sommes en présence du volume 15. Il existe à mes yeux trois types de revues. Celles qui pensent aux lecteurs et proposent une réflexion, une présentation d’un thème, d’un sujet. Celles qui ne pensent qu’à elles-mêmes et proposent à une poignée d’auteurs plus ou moins talentueux un support que d’autres leur refusent. Enfin celles qui ne s’adressent qu’à quelques happy fews, fervents adorateurs d’un sujet particulier. Nous sommes ici bien sûr dans la première catégorie… Premier point cette revue n’est pas austère, elle donne à voir comme à lire. Deuxième point elle est internationale en donnant des textes en langues originales et des traductions. Cette façon de faire à la fois didactique – qui n’a jamais cherché dans une langue qu’il ne connait pas à reconnaître les mots de sa langue ? – et respectueuse des auteurs et des lecteurs est très valorisante. Troisième point : le contenu. Principalement des textes de femmes qui traitent de la famille, suivis d’interviews ou/et d’explicitations. Avec ajout de portraits photographiques, courtes biographies et bibliographies. Un travail sérieux autour du thème et des auteures… Je pensais lire au compte-gouttes mais c’est difficile car la présentation aérée et les textes exigent une lecture suivie. On appréciera la « Contribution visuelle » entre les pages 79 et 99 tout en regrettant l’absence de pagination qui interdit de dire quelle image on aime plus que d’autres. Je n’ai pas compté le nombre de femmes – jeunes – figurant dans ces pages mais on y trouve aussi deux hommes. Et en fin de volume, comme dans beaucoup d’autres revues, un recensement de publications accompagné de notules critiques.
Je ne saurais trop vous conseiller la lecture d’une traite pour le dossier famille et puis l’abandon momentané du reste avant une reprise au hasard du feuilletage.
Bonnes lectures.
Viceversa littérature, Histoires de famille
Editeur : Zoé
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