Time Riders : Le piège infini
Un bandeau vous annonce qu’il s’agit du dernier tome de la série et vous demande si vous serez capable d’accepter la vérité. Et c’est vrai, dans le fond les auteurs se soucient peu quand ils écrivent du rapport que le lecteur entretient avec le héros qu’ils ont imaginé. Souvenez-vous de Conan Doyle contraint par le public et son éditeur de faire revenir son violoniste héroïnomane de héros. Pour ce qui est de Liam, Maddy et Sal il m’étonnerait que les lecteurs qui les ont suivis jusque-là acceptent si facilement de les voir disparaître de leur petit monde.
Maddy et Liam sont à nouveau réunis mais un message de Waldstein – le créateur de leur agence – leur demande de venir le retrouver en 2070. Nos deux héros se méfient. Maddy veut aller au rendez-vous, Liam lui décide de repartir dans le passé à l’origine. Chacun de son côté donc, mais accompagnés des robots humanoïdes, ils vont affronter la réalité. Le monde de 2070 avant le déclenchement de la catastrophe – l’apparition du virus – qui détruit l’humanité, est en pleine déliquescence (guerres, catastrophes, etc.) ou auto-destruction – on n’étonnera personne en disant que l’auteur fait partir son virus mortel d’une ville de Corée du Nord… Et Maddy est contrainte de prendre un guide et de lui faire confiance. De son côté Liam doit affronter le Temple et ses servants et la foule de ceux qui apprécient un prédicateur nouveau…
Et Maddy apprendra la vérité sur elle-même, sur Liam et Sal avec ce que cela implique de prise conscience, pendant que Becks souffrira du syndrome de Pinocchio (la marionnette de bois qui s’humanise) et Liam découvrira sous le Temple les mêmes signes que sur la colonnade découverte en Amérique du Sud.
A vous d’assumer la fin de l’histoire… Mais vous pouviez vous en douter et j’espère que vous vous étiez préparés… Personnellement je reste un peu sur ma faim… Mais c’est peut-être une simple question de pessimoptisme…
Bonne lecture.
Time Riders : Le piège infini
Auteur : Alex Scarrow
Editeur : Nathan
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