Les plaines d’Hyrule s’ouvrent à vous ! Après 4 ans d’attente et de multiples reports, il est là. Le nouveau Zelda est disponible sur Wii U et sur Switch !! Une vraie aventure épique et magique que vous faites comme bon vous semble.


 

Une aventure dont vous êtes le Héros

L’aventure commence avec Link qui se réveille après 100 ans de sommeil. Amnésique, Link enfile une chemise et un pantalon et s’est parti. Il sort de la grotte et devant lui s’étend à perte de vue le monde d’Hyrule. A partir de là, le joueur est libre d’aller là où il veut. Evidemment le jeu nous « guide » un peu pour nous montrer les mécaniques de base. Un vieil homme autour d’un feu nous apprend comment se battre et se nourrir afin de survivre dans les terres hostiles d’Hyrule dévastée par la guerre et remplies de monstres hostiles. La première tâche assignée à Link est d’activer la grande tour de la région. Cette dernière découvre la carte de la zone et donne accès à certains sanctuaires. Ces premiers sanctuaires vont donner à Link les pouvoirs qui lui seront utiles pour mener à bien ses nombreuses quêtes. Une fois les habilités réunis, Link peut vraiment aller n’importe où et suivre son aventure dans l’ordre qu’il veut. Il est même possible de se rendre directement au boss de fin et finir le jeu si on veut. Enfin, si on en est capable, car avec trois cœurs, une épée rouillée et une chemise trouée, ça va être difficile de s’y rendre déjà. Non, il faut devenir le héros de la prophétie, prendre de l’expérience, chercher de meilleures armes, des alliés, des armures, des vivres, etc., afin d’être assez fort pour oser défier Ganon.

L’histoire de Breath of the Wild se découvre par petites bribes scénaristiques ça-et-là. Au fil de l’aventure, on apprend petit à petit ce qui s’est passé il y a 100 ans et comment Ganon a gagné la bataille. On apprend aussi l’origine et la nature des personnages. Tous ses fragments d’histoire sont à découvrir en parcourant les terres d’Hyrule sous la forme de flashbacks via des souvenirs qui remonte à Link. Il est tout à fait possible d’en manquer, car il y en a aux quatre coins de la map. L’ordre n’est pas très important. Les grands traits du scénario sont maintes fois répétés tout au long de l’aventure par différents personnages. Il y a des endroits clés à accéder avec des quêtes principales qu’il faut réussir, mais l’ordre de passage n’est pas important.

Un Zelda entre tradition et innovation

Breath of the Wild (BotW) est un homage au tout premier The Legend of Zelda sur NES. À l’époque, le jeu permettait déjà d’aller partout dès le départ et de faire les donjons comme on voulait. Quand bien même, il y avait, plus ou moins, un ordre, si je me rappelle bien. Mais bon, sur le principe c’est ça l’idée. Fait amusant, dans le 1er Zelda on rentre dans une grotte pour récupérer une épée par un vieil homme et dans BotW on sort d’une grotte pour rencontrer un vieil homme et récupérer un bout de bois. La première quête assignée à Link est d’éliminer Ganon… C’est le but ultime du jeu et il est clairement défini dès le départ, alors que dans la plupart des autres jeux ce serait la dernière quête. Libre à nous de trouver un moyen d’y arriver.

BotW nous met tout de suite en terrain connu. La première chose que l’on reconnait c’est le temple du temps, ou plutôt les ruines du temple du temps. Dès lors, on sait que l’on est dans l’univers de Zelda. Deux, trois indications et bim, vous êtes lâché en pleine nature avec un monde à découvrir. Myamoto avait dit un jour qu’il avait imaginé Link lorsqu’il était enfant et qu’il jouait dehors dans la nature. Il voulait créer un jeu qui permettait de découvrir le monde et d’y vivre des expériences en toute liberté. Avec BotW, ce rêve est atteint. Il est possible passer des heures à se promener à gauche à droite, juste pour explorer et découvrir les secrets d’Hyrule. Vous voyez un sommet au loin que vous voulez escalader. Allez-y et trouvez un moyen d’y accéder.

Le jeu est aussi truffé de références aux anciens Zelda avec des endroits et des personnages emblématiques de la série et emprunte aussi quelques mécaniques, comme la barre d’endurance de Skyward Sword. Mais le jeu est très différent des autres Zelda. En plus de ne pas être linéaire comme la plupart des Zelda, BotW est structurellement différent. Il y a moins de donjons que d’habitude, si on peut appeler ça des donjons d’ailleurs. Par contre, il y a plus d’une centaine de sanctuaires cachés, 120 pour être exact, aux quatre coins d’Hyrule. Les sanctuaires sont là pour mettre Link à l’épreuve. Ils sont beaucoup plus courts en se résumant souvent à une ou deux énigmes à résoudre. Ils sont très variés en proposant des mécaniques de gameplay souvent ingénieuses. Le système de combat et de survie sont aussi très différents avec des armes qui s’usent et qu’il faut remplacer tout le temps et des combats souvent basés sur l’esquive. Link regagne de la vie en mangeant ce qu’il récolte (viande, fruit, légumes, etc.) et pas en trouvant des cœurs au hasard sous une touffe d’herbe ou en buvant quelques rares potions. Il faut toujours avoir sur soi de la nourriture, cuisinée ou non, pour panser les blessures. Cela change totalement les combats qui se sont Dark Soulisé un petit peu. Les combats ne sont pas toujours justes ou équilibrés et il faut savoir rebrousser chemin lorsque l’on est trop faible et revenir plus tard mieux équipé. On meurt assez souvent si on ne prend pas attention. Les ennemis sont souvent très violents et il faut connaître les points faibles et se servir du bouclier.

Autres aspects très différents, on obtient au début du jeu, dans les premières heures, tous les pouvoirs spéciaux de Link, à peu de choses près, qui le suivront tout au long de l’aventure. Il y a quelques petites variations par la suite, mais en gros, on a tout dès le départ. Ce n’est pas comme dans les autres où il faut faire un donjon pour obtenir l’objet du donjon qui donne accès à la suite, comme le grappin par exemple. On trouve aussi rarement des roupis dans l’herbe ou sous les cailloux dans BotW. On trouve plutôt des minerais qu’il faut troquer contre des roupis aux marchands. On peut vendre tout et n’importe quoi pratiquement. Il y a heureusement encore des roupis dans des coffres ou dans des jarres parfois. Le troc est très présent et très important dans le jeu.

Un monde plus que vaste

Dès les premières minutes du jeu, BotW nous présente l’étendue de son monde et donne le ton. C’est une invitation à explorer tous les recoins d’Hyrule. Il y a quelque chose de caché sous pratiquement chaque rocher. Dans chaque endroit que Link explore il y a des secrets à découvrir. C’est remarquable comment les développeurs ont réussi à rendre l’exploration gratifiante à un tel point en récompensent le joueur. Peu importe dans quelle zone Link s’en va ou ce qu’il fait, il y a toujours quelque chose à découvrir d’utile ou de gratifiant. Ceux qui avaient peur de grand monde vide peuvent être rassurés. On ne s’ennuie pas dans BotW.

Alors, oui, on peut aller partout, mais dans les capacités physiques de Link. Il peut escalader pratiquement toutes les sortes de parois et ainsi grimper sur les plus hautes montagnes d’hyrule. Mais, car il y a toujours un mais, Link se fatigue assez vite. Il a une jauge d’endurance qui ne lui permet pas d’escalader ou de nager indéfiniment, sous peine de tomber ou de se noyer. Il faut augmenter la taille de la jauge d’endurance pour aller toujours plus haut. Mais il faut aussi faire attention aux conditions météorologiques et à la température. En effet, lorsqu’il pleut, Link glisse et il devient presque impossible d’escalader. La température descend avec l’altitude. Il ne faut donc pas oublier de bien se couvrir en montagne pour ne pas geler. Ce sont plein de petits qui donnent un peu de challenge et d’intérêt à l’exploration et la découverte.

Des pouvoirs de bases bien pensés

Link est accompagner d’une tablette Sheika qui le suivra tout au long de son aventure. Sorte de « Switch » antique, la tablette Sheika est multi usages. Elle fait carte, mais elle permet aussi de gérer son inventaire, ses quêtes, son album photo, etc. Elle est aussi capable de pouvoir spéciaux. Un premier pouvoir est le cryonis qui permet de faire pousser des blocs de glace sur l’eau. C’est très utile pour faire remonter les coffres à la surface par exemple. Un deuxième pouvoir est le magnesis qui permet de soulever et déplacer de lourds objets grâce à un aimant magnétique. Un troisième pouvoir est le stasis qui bloque certains objets. Utile pour bloquer des mécanismes ou stopper un ennemi durant quelques secondes. Les deux derniers pouvoirs sont les bombes rondes et carrées. Comme on peut le comprendre, on ne peut pas tomber à court de bombe dans BotW, il faut néanmoins attendre que la jauge se recharge automatiquement. Il y a aussi l’appareil photo qui, comme on peut s’en douter, prendre des clichés qui sont utiles pour certaines quêtes, mais pas seulement. Ces pouvoirs de base offrent une variété d’usage important à la résolution des nombreux puzzles.

Souvent utilisée dans les sanctuaires, la physique est continuellement prise en compte et votre logique mise à l’épreuve. Observation et réflexion sont la clé. Les épreuves des sanctuaires se passent pour la plupart à l’intérieur, mais il arrive aussi que l’épreuve elle-même se déroule à l’extérieur avec le sanctuaire comme récompense. Tous les 4 sanctuaires réussis, il est possible d’échanger les emblèmes gagnés contre un cœur de vie supplémentaire ou un peu plus d’endurance.

 

Un système d’armes frustrant et gratifiant à la fois    

Breath of the Wild s’est un peu Dark Soulisé. Les ennemis sont souvent fort et beaucoup plus gros que Link. Il est souvent plus intelligent de se servir de l’environnement pour anéantir les monstres plutôt que d’y aller tête baissée, surtout contre les gardiens. Après faut pas avoir peur, le jeu n’est pas très difficile comparé à Dark Soul, mais c’est quand même plus dur que dans les anciens Zelda. Mais la vraie nouveauté, c’est que les armes s’usent très vite et on se retrouve vite les mains vides à devoir en prendre une autre. Alors, heureusement, le jeu n’est pas avare en armes. Il y a plus de 200 armes différentes, épée, lances, gourdins, baguettes, marteaux, arcs, haches, etc. Chaque arme des ennemis peut être récupérée et ajoutée à l’inventaire. L’inventaire des armes est de taille finie. Il est possible d’obtenir des emplacements supplémentaires avec les graines Korogu, mais il faut savoir gérer son stock. Ça pousse le joueur à utiliser ses armes pour laisser la place aux nouvelles armes plus puissantes. Ce système est, aux abords, assez frustrant, mais c’est là que l’exploration devient intéressante. On est en perpétuelle recherche des nouvelles armes plus efficaces, mais aussi pour remplacer les armes détruites. Il ne faut pas trop s’attacher aux armes qui sont vouées à être remplacées. Mais grâce à ce système, le jeu reste toujours intéressant et frais. Ce système « empêche » ou dissuade aussi le joueur d’aller chercher une arme beaucoup trop puissante et revenir dans une zone plus facile et de one-shooter chaque monstre. Là, il est possible de le faire, mais l’arme dura le temps de quelques combats et basta, retour à la case départ. Sans ce système, le jeu deviendrait, pour certains joueurs, assez vite inintéressant et mal balancé. C’était donc très intelligent de la part des développeurs d’incorporer cette mécanique et ainsi « contrôler » la progression évolutive sans restreindre les libertés du joueur.

Logique et simplicité de bon sens    

Le jeu vous invite à faire ce que vous voulez et à imaginer des solutions avec les outils et la physique du jeu. C’est assez extraordinaire de voir et découvrir les possibilités qu’offre le jeu. On peut souvent se demander, comment je ferais dans la réalité. Il suffit d’essayer et souvent ça marche, c’est assez dingue. C’est tellement simple et logique que ça peut paraître évident, mais dans le jeu vidéo, ce sont des mécaniques qui prennent du temps à mettre en place et qui demandent beaucoup d’attention et de soucis du détail. Quelques petits exemples. Il y a un ravin à franchir, mais il n’y a pas de pont…Pas de problème, on coupe un arbre et on utilise le tronc comme passerelle. On peut récupérer des pommes ou d’autres fruits sur les arbres. Ils sont souvent en hauteur. On peut sauter pour attraper les fruits les plus bas ou grimper pour en atteindre d’autres, mais il est difficile de cueillir ceux du sommet. On peut du coup utiliser son arc et tirer des flèches ou tout simplement couper l’arbre et tout faire tomber à terre ou y mettre le feu. Besoin d’un feu pour passer le temps ou faire cuire des aliments ? Il suffit de couper un arbre en petit bois pour le foyer et on y met le feu. Malheureusement, on n’a pas de feu. Là, encore, il y a des solutions. Un silex qu’on frappe avec une épée crée une étincelle et ça allume le feu. Le feu permet aussi de créer de l’air chaud et du coup une plateforme de décollage pour la voile et ainsi prendre un peu d’altitude. En parlant de feu et de chaleur, il faut savoir que ça peut jouer contre Link et son matériel. En effet, si la température est trop élevée, comme vers le volcan, Link brûle et perd de la vie rapidement. Mais ses armes en bois aussi prennent feu. Il faut donc ne jamais assigner des armes, des boucliers ou des arcs en bois dans ces régions. On peut cuire ses aliments sur des pierres chaudes ou les congeler en les lançant dans la glace. En se promenant sous la pluie, il y a parfois des orages avec foudres et éclairs. On se rend assez vite compte qu’en portant une épée, un bouclier ou un arc de métal, Link se transforme en paratonnerre vivant et attire la foudre. Il faut enlever tout le matériel conducteur durant les orages pour éviter de se faire foudroyer. Il est aussi possible d’utiliser la foudre comme arme dévastatrice. En lâchant une arme conductrice parterre vers des ennemis, ces derniers se feront foudroyer. On peut aussi mettre le feu aux hautes herbes. Le feu va se propager au gré du vent et flamber les ennemis sur son passage. La pluie rend les parois rocheuses glissantes et il devient difficile voire impossible à Link d’escalader convenablement sans glisser. Le jeu regorge de ce genre de petites mécaniques qui font plaisir à découvrir. Par contre, il ne faut pas s’attendre à ce que le jeu tienne le joueur par la main et lui montre toutes les possibilités. Il faut expérimenter.

Un contenu de malade

C’est difficile de dire, tout ce qu’il y a dans ce Breath of the Wild, tellement il est paqueté de contenu. En gros, il y a les quêtes principales, qui procurent déjà un contenu assez conséquent avec des tâches bien définies. A ça, il faut ajouter les innombrables quêtes secondaires en allant à la rencontre des pnj, les sanctuaires optionnels (mais recommandés), les nombreuses activités annexes (bowling, golf, etc.), mais aussi le challenge d’aller affronter les mini-boss pour du loot, capturer et dompter des chevaux, améliorer son stuff, trouver les goroku, résoudre des énigmes et juste explorer et admirer le monde d’Hyrule. Bref, c’est phénoménal pour un Zelda.

Un jeu d’une autre génération mais tellement stylé

The Legend of Zelda Breath of the Wild n’est pas le plus beau jeu du monde point de vue technique. Dès qu’on le lance, on sent bien qu’on est sur un jeu qui a été en développement pendant très longtemps et sur une console sortie en 2012. Les textures sont pour la plupart assez faible, les objets ne sont pas très complexes il y a un certain aliasing constent, heureusement pas trop dommageable sur Switch, et malheureusement ça rame par endroit sur les deux machines. Sur Switch le jeu tourne en 720p en mode nomade et en 900p en mode TV. Sur Wii U, c’est du 720p avec aucune fonctionnalité Wii U gamepad. En ce qui concerne la fluidité, on remarque quelques rares ralentissements sur Switch en mode nomade notamment dans la forêt Korogu et à d’autres rares occasions, mais rien de grave. En mode TV, ça se gâte un peu plus. Le jeu est plus souvent mis à rude épreuve avec la résolution supérieure et les chutes de framerate sont plus fréquentes. Alors le jeu reste toujours jouable et ne gâche pas l’expérience, mais c’est dommage. Sur Wii U ça rame beaucoup plus que sur Switch.

Bien que le côté technique soit un peu décevant, il est totalement compensé par le côté artistique et la richesse des décors enivrants d’Hyrule. Ce que BotW pèche peut-être sur certains aspects techniques, mais sur d’autres points il est surprenant. Les effets de lumière, les ombres dynamiques, les reflets dans l’eau, la météo dynamiques, la physique du jeu et les animations sont splendides. Il n’est pas rare de contempler les différentes scènes du jeu à différentes périodes de la journée tellement c’est chouette. BotW est un monde en vie. Les brins d’herbe reflètent la lumière et dansent avec le vent et avec Link. Tous ces petits détails font vite oublier les quelques faiblesses techniques, surtout quand on se rappelle la taille gigantesque d’Hyrule et la variété de contenu.

Une nouvelle référence du jeu d’aventure

The Legend of Zelda Breath of the Wild est peut-être, et même sans doute, le GOTY (jeu de l’année) 2017. Oui, déjà ! Tellement il est phénoménal. En tout cas, c’est un sérieux candidat.  Et pourtant l’année ne fait que commencée, et, en plus, elle a débuté sur les chapeaux de roue avec des jeux exceptionnels et d’autres titres très prometteurs qui sortiront les prochains mois, mais ce Zelda met la barre très très haute. Je n’ai pas kiffé, j’ai surkiffé ce Breath of the Wild. Même après plus de 80 heures de jeu, je suis loin d’avoir tout vu, tout découvert. Je me réjouis chaque jour de faire une session de 1 ou 2 heures et au final, c’est plus 4 à 5 heures qui passent en un clin d’œil. Chaque fois je découvre quelque chose d’autre. L’autre soir, c’était une lueur étrange au sommet d’une montagne. Faillait que j’aille voir ce qu’il en retournait et il y avait bien quelque chose à découvrir. Le jeu est juste magique. Les développeurs ont tout compris pour rendre un open world riche et intéressant. Il y a quelque chose à découvrir tout le temps. Le nombre de zones est juste ahurissant et chaque zone est gigantesque avec sa propre atmosphère, ses ennemis, ses conditions météorologiques, ses habitants, ses fruits et légumes, sa végétation et ses quêtes. C’est un dépaysement à chaque fois. On est toujours récompensé de ses actions, de son exploration et de sa curiosité. Il y a toujours quelque chose à trouver ; une arme, un sanctuaire, un koroku, ou encore d’autres mystères. Le jeu reste toujours plaisant en parti grâce au système d’armes éphémères. En effet, il ne suffit pas de trouver une arme puissante et puis basta on est le plus fort. Non, il faut se battre pour acquérir les armes les plus puissantes et se créer un arsenal qu’il faut sans cesse renouveler. C’est frustrant par moment de perdre son épée fétiche, mais il faut se débrouiller pour en trouver une autre et varier les plaisirs. Rassurez-vous la master sword est bien là. Les armures, c’est pareil. Il faut les dénicher ou les acheter, mais il faut ensuite trouver les bons objets pour les améliorer. Tout cela pousse à l’exploration. Il faut trouver et réussir les énigmes des sanctuaires pour améliorer la vie et l’endurance de Link. Et il y a la cuisine avec des dizaines et des dizaines de recettes possibles avec tout ce qu’on récolte dans le jeu et qui donne des habilités spéciales. C’est vraiment fou tout ce qu’ils ont mis comme contenu et je ne mentionne pas plein de choses que j’ai rencontré ou d’autres que je ne connais pas encore… Le gameplay est hyper plaisant, bien qu’il soit plus demandant que les autres Zelda. En effet le jeu a pris en maturité et s’est Dark soulisé (pour le style de combat, pas pour la difficulté). Il n’est pas rare de mourir et il faut bien préparer ses attaques en étudiant le terrain et les ennemis. Le jeu n’est pas très difficile une fois les mécaniques comprises, mais faut faire attention quand même. L’histoire de ce BotW est bonne et facile à suivre, mais elle passe un peu au deuxième plan, malheureusement. Le système de flashbacks décousus est intéressant et fonctionne très bien, mais immerge moins le joueur. On est plus happé par le monde d’Hyrule, sa diversité, ses différentes ambiances, ses secrets et sa découverte ainsi que le gameplay très riche que l’histoire en tant que telle. La musique est somptueuse et épouse très bien le jeu. Parfois présente, elle sait se faire oublier pour laisser le joueur profité de la nature qui l’entoure. Quelques notes de piano et de flûte suffisent pour nous transporter ailleurs. Pour ce qui est du côté technique, le jeu n’est pas extraordinaire, il faut l’avouer. On est loin de certaines productions 2016 et 2017 sur d’autres machines. Les textures sont souvent assez moyennes voire pire, le framerate n’est pas toujours constant que ce soit en mode TV ou nomade. C’est plus rare en mode nomade, mais ça arrive aussi. Il y a de l’aliasing, mais bon sur l’écran de la Switch ce n’est pas du tout dérangeant. Bref, on sent bien que c’est un portage Wii U. Mais malgré ses faiblesses techniques, quelle claque! La patte artistique fait tout oublier. Juste se promener dans les hautes herbes avec le vent, la lumière du soleil qui change, les nuages qui font de l’ombre, les couchers de soleil, la pluie, les reflets de l’eau, c’est magnifique. Ça bouge bien, c’est un monde qui vit et qui respire, pas une maquette dans laquelle on se balade. Le jeu a été long à accoucher, mais ça en aura valu la peine. The Legend of Zelda Breath of the Wild est le dernier jeu sur Wii U et le 1er sur Switch et il n’y a pas de meilleur chant du cygne pour la Wii U et de meilleur titre de lancement pour la Switch. The Legend of Zelda Breath of the Wild est LE jeu d’aventure à faire absolument. Une fois commencé, on ne peut plus lâcher.

Les plus :

  • Le plus grand Zelda de tous les temps
  • La liberté totale
  • Un monde ouvert gigantesque, magnifique et varié
  • Artistiquement splendide
  • Une exploration toujours gratifiante
  • Le souci du détail poussé très loin
  • Les mécaniques de gameplay simples et ingénieuses
  • Les sanctuaires
  • Le nombre phénoménal de chose à faire (sanctuaires, quêtes secondaires, découvertes, etc.)
  • La magnifique Bande-originale qui sait se faire oublier et revenir en force quand il le faut
  • Une nouvelle approche des contraintes des mondes ouverts
  • Il y a toujours une raison d’y retourner
  • Quel pied, ce jeu !!!

Les moins :

  • La vitesse d’usure des armes
  • L’escalade impossible sous la pluie
  • La conduite à cheval
  • Les donjons des divinités, un peu trop similaires les uns aux autres
  • Des indices ou indications pas toujours très précis
  • Les chargements fréquents et assez long (téléportations et retour des sanctuaires)
  • Techniquement un peu faiblard (textures, complexité des objets, etc.)
  • Les bonus Amiibos (Bonus ou DLC payant…)

Éditeur : Nintendo
Développeur: Nintendo
Sortie : 03.03.2017
Disponible sur Nintendo Switch  et Wii U

Genre: Action-RPG

The Legend of Zelda Breath of the Wild
5.0Note Finale

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