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Il s’agit d’une suite de la trilogie Ring. Elle en reprend l’univers et le personnage emblématique de Sadako – qui est devenu culte au Japon. Mais rassurez-vous vous n’êtes pas obligé d’avoir lu la trilogie pour aborder ce qui s’annonce comme le point de départ d’une série. D’une part il en est fait un très bon résumé et d’autre part cela se comprend sans effort.

Takanori Andô dont la petite amie, Akané Maruyama, est enceinte, est graphiste spécialisé dans l’analyse d’image. Il donne quelque part une assez bonne analyse des effets spéciaux. Son chef lui donne à lire une vidéo sur clé USB. Le film montre le suicide par pendaison d’un individu. Au fur et à mesure des visionnages, le contenu du film change, s’affine et Takanori découvre que le pendu n’est autre que Seiji Kashiwada, condamné à mort dix ans plus tôt pour le meurtre de quatre fillettes. Et il va enquêter d’autant plus qu’Akané a été sauvée par la police des griffes de Kashiwada. On ne s’ennuie pas un seul instant. Et l’on aurait tort de considérer ce genre de livre comme de la simple littérature de distraction par le biais de petits frissons garantis.

L’auteur glisse en effet de quoi ouvrir à la réflexion. Sur la peine de mort par exemple. Ou bien sur les virus. Les virus porteurs de maladie – il est question de variole – et les virus informatiques. Vous aviez constaté que le même mot servait pour les humains et les machines ? Cela nous concerne peut-être moins directement mais il pose aussi le problème des rapports père/fils. Et comme dans toutes les bonnes séries qui se respectent s’il boucle en fin de volume une partie de l’histoire, il laisse en suspens de quoi amorcer la suite. Un bon conseil de lecture (si, si !) familiarisez-vous avec les noms des personnages pour éviter de vous perdre dans la recherche de qui est qui .

Prévoyez un temps de lecture si possible ininterrompu pour éviter toute fébrilité entre deux lectures.

Bonne lecture.

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Auteur : Kôji Suzuki
Editeur : Fleuve Noir

www.fleuvenoir.fr