Sur une illustration de couverture qui peine un peu à occuper l’espace (lettrages titre et auteur un peu gros) un bandeau jaune et bleu vous confirme ce que vous aviez pensé : il s’agit de la suite de Balafrée (même auteur, même éditeur). Si vous avez aimé le premier tome vous ne serez pas déçu par cette suite qui vous promet une suite…
Entre les pages 11 et 14 vous trouverez un résumé de Balafrée. Pour ma part je regrette un peu ce rappel qui autorise le lecteur à paresser – inutile de se souvenir : on nous résume. J’avoue que chercher dans sa mémoire ce qu’il reste d’un premier volume avant d’entamer le second permet de mesurer l’intérêt porté à l’œuvre. Vous avez donc le choix, ou vous lisez en sollicitant votre mémoire ou vous commencez à la page 11.
Sur « cette planète » où il reste des parties inexplorées et où des magiciens participent à la guerre que se livrent les Clans sauvages et l’Empire, des Elfes Soleil et des Elfes lune, des races diverses s’affrontent aussi entre elles et dans les rangs des deux ennemis. Malken-Balafrée est une Nashaï qui a été exclue de l’armée pour insubordination et se retrouve membre d’un groupe de Bannis affectés aux tâches ingrates et troubles. Mais elle appartient aussi à la secte des Prêtresses de l’Ombre – elles puisent leur puissance dans l’ombre nocturne grâce à une pierre greffée dans la nuque – et agit pour leur compte. Mais Balafrée est amoureuse d’Aidhan Flynn un Elfes Soleil qui bien sûr appartient au camp de l’ennemi. Tous les deux trouvent que la guerre est une chose idiote et qu’elle devrait cesser. On n’oubliera pas que Balafrée veut venger la mort de sa mère et qu’elle poursuit Galbreyth de Tissemort, le Pestilent qui est un très puissant magicien…
Le lecteur va donc suivre avec une presque alternance des épisodes dont les Bannis sont les héros et ceux dont Flynn est le personnage principal plus ou moins entrecoupés de rencontres sensuelles entre Malken et Aidhan… Et les amateurs de « Jeux » découvriront en Malken une héroïne aux pouvoirs insoupçonnés qui émergent progressivement au fur et à mesure des besoins… On peut ainsi imaginer qu’il lui faut au moins un volume pour entrer en possession de ces pouvoirs et un volume pour les maîtriser et s’en servir à bon escient.
Remarque : les lecteurs attentifs auront peut-être remarqué que si l’on bouscule l’ordre des lettres du nom de la ville principale de ce coin de planète : Gharadan on obtient Gandahar une autre ville de fantasy…
Une lecture plaisante.
Revanche de sang
Auteur : Michel Robert
Editeur : Fleuve
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