Si vous lisez la présentation en quatrième de couverture, vous comprendrez que parfois je critique sévèrement ceux qui vous dévoilent ce que l’auteur s’évertue à cacher, ici, jusqu’à la page 44… Mais l’indiscrétion peu subtile en quatrième nous a déjà dit le secret de Maya et sans autre raison que l’accroche du lecteur avec un sujet « d’actualité ».

Maya est une jeune fille, une jeune femme de dix-sept ans qui grâce à sa tante Héloïse peut vivre dans un petit studio et travailler « au noir » avant de reprendre les cours avec la volonté de suivre des études d’architecture. Maya est jolie et discrète et donc remarquable, mais elle a un secret. Ses amies sont sympathiques, elle plait à un marin bachelier et s’est liée avec Lucien, son jeune voisin dont la mère est en cure de désintoxication à l’hôpital et qui survit avec ses trois frères et sœurs aux violences du beau-père. Mais un soir, alors qu’elle a aidé les enfants à mettre fin aux dégâts provoqués par une fuite d’eau, c’est le drame.

Et fort heureusement Laurent Malot ne joue pas trop de la carte mélodramatique que son homonyme Hector a si bien utilisé pour nous parler d’un certain Rémi. Vous vous souvenez ? Il est vrai que ce n’est plus le même siècle… Mais on peut se demander si les choses ont changé… Pour les enfants battus rien n’est moins sûr. Par contre la médiatisation des scandales semble amener les gens à une conscience certaine du phénomène. Et l’opinion publique devient avocate. Rassurez-vous, ce « roman » est dans la bonne tradition de ce genre de récit. Question : est-ce qu’une œuvre de fiction est plus efficace qu’un reportage pour vous faire prendre conscience ? Ou bien faut-il répéter les expériences pour que vous vous décidiez à faire quelque chose ?

Bonne lecture !

Que Dieu lui pardonne
Auteur : Laurent Malot
Editeur : XO

www.xoeditions.com

Que Dieu lui pardonne
4.0Note Finale

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