Politique des infrastructures

Ne cherchez pas trop longtemps la silhouette qui est sensée vous donner une idée d’échelle pour ce que vous regardez, elle est en bas à gauche. Impressionnant, non ? Attention ! ce qui va suivre ne relève pas du coq à l’âne. Si vous avez lu le dernier album d’Astérix, vous comprendrez immédiatement le rapport avec les infrastructures. Et vous pourrez constater de mémoire que les fameuses voies romaines ont conservé, conservent une partie de ce qui fut la grandeur de Rome : son réseau de communication.

Avec pour sous-titre « Permanence, effacement, disparition » ce recueil d’articles propose un regard actuel sur les infrastructures. En trois parties. Dans la première intitulée « Politique » j’ai relevé deux curiosités. D’une part ce qui reste des monuments mettant en évidence la politique communiste dans les pays de l’Est et, d’autre part, le changement de « capitale » du Vietnam ou la transformation de Saïgon en Hô-Chi-Minh-Ville à partir de 1975. Dans la deuxième partie intitulée « Imaginaire », j’ai relevé la notion de « ruines joyeuses » en complément de celle d’Apocalypse joyeuse… et des exemples littéraires et cinématographiques passionnants. Et à travers l’idée que Raoul Dufy se fait de la Fée électricité on pourra se faire une idée du sublime technologique… Enfin, la dernière partie intitulée « Mutations » vous propose entre autres « La méthodique observation photographique face à l’insoumission du paysage : l’Observatoire photographique national du paysage ». Et l’on remarquera à ce propos que l’on ne voit pas toujours les choses, les paysages changer, évoluer. Soit que l’évolution soit trop lente soit que ce qui modifie ce que l’on a dans l’œil soit très discret.

Un livre à offrir après avoir pris le temps d’en lire les passages qui vous intéressent particulièrement.

Bonnes lectures.

Politique des infrastructures
Sous la direction de Dominique Rouillard
Editeur : MétisPresses