Cette tour est en couverture puisque les deux auteures s’en sont inspirées pour nous raconter cette histoire, c’est la tour de David sise à Caracas (voir page 373). D’ordinaire je me méfie de ces livres à destination des « jeunes ». On les prend bien trop souvent pour plus bêtes qu’ils ne sont pas ou on les confie à des héros immatures… Et là, surprise ! Nous sommes dans notre monde dans sa déliquescence, sa violence et six jeunes (quatre + deux) vont devoir affronter ce monde pour s’en sortir. A Caracas ils sont quatre, trois garçons et une fille, les Gracias, redoutables défenseurs de leur Tour face aux assauts de ceux qui veulent s’emparer des lieux à squatter (avec eux une adulte qui fait office de mère et une petite fille, Milla). En France, près de la dune du Pyla et d’une centrale nucléaire, Fany et Shaun endurent les effets du dérèglement climatique. La mère de Shaun, infirmière, se trouvait au Vénézuela lors de pluies torrentielles et, prise dans une coulée de boue, fut sauvée par « la mère » des Gracias… Shaun est lui encore un peu naïf mais les parents de Fany, réalistes et prévoyants, l’ont « bien » éduquée. Vous avez compris, les héros de ces histoires sont volontaires et réfléchis et chaque « affrontement » avec le réel est l’occasion d’une « leçon ». C’est là que ce roman est plaisant et édifiant sans le moindre ennui. Ce que l’on y apprend du monde, on l’apprend dans l’aventure que nous vivons avec les héros. Les leçons ne sont pas ex cathedra mais in vivo et l’on vibre. Des héros vivants (amoureux et susceptibles, timides et réalistes).
Je crois que vous devez lire ce livre avant de l’offrir et il m’étonnerait qu’il ne vous plaise pas. Bonne lecture.
Le rêve d’un autre monde, tome 1 : La tour de l’espoir
Auteures : Anne Plichota & Cendrine Wolf
Editeur : XO
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