Comme j’ai parfois un peu mauvais esprit, au bout de quelques pages de lecture de ce roman (récompensé en 2019 par le prix Arsène Lupin) je suis allé rechercher dans ma bibliothèque trois titres de roman d’un certain Daniel Pennac en me disant que nous étions passé du titre « référencé » à la banale référence (Au bonheur des ogres, La fée carabine, La petite marchande de prose, ce doit être en Folio ) un peu oublieuse, selon moi, d’une certaine Édith… En revanche, et là l’auteur est cité, la coiffeuse amie de Rose a des faux airs de Chéryl, la compagne de Gabriel Lecouvreur dit Le Poulpe…
Rose est momentanément – pendant les vacances de ses parents – chargée de veiller sur la famille. Elle se découvre enceinte des œuvres du lieutenant de police Personne. Et l’ex-petit ami de sa sœur Camille est assassiné de plusieurs coups de couteau… Camille comme deux autres victimes prépare le Bac et suit en plus des cours particuliers de math pour rattraper son niveau. Rose et Camille se retrouvent donc totalement impliquées dans l’histoire dont je ne vous dirai plus rien.
C’est du pittoresque teinté d’humour et bien localisé – dans la ville de Tournon – et bien documenté côté roman policier, références littéraires, petit monde de la coiffure, et surtout vie lycéenne, pardon j’oubliais un gros chien et deux chats (mais pas de poisson rouge ou de raton laveur) et les « états d’âme » de Rose façon tergiversation : je le garde/je le garde pas .
Rien de bien nouveau sous le soleil et si l’on comprend que ce roman soit primé – la vision de la réunion parents-profs est savoureuse – on comprend mal que ce soit sous l’égide d’un gentleman cambrioleur…
Bonne lecture…
La vie en rose
Auteur : Marin Ledun
Editeur : J’ai Lu
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