La confrérie du corbeau

La confrérie du corbeau

La couverture a le charme sûr des choses réussies. Une nouvelle « aventure-enquête » de soeur Fidelma qui, bien qu’ayant quitté les ordres, a conservé pour les gens son titre de « sœur » et pour elle son mari Eadulf (moine saxon). Nous sommes toujours en Irlande au VIIème siècle. Le couple a donné naissance à un petit garçon : Alchu dont la nourrice Muirgen s’occupe. Elle est toujours dalaigh de son frère roi de Muman. Nous sommes au début de l’été et c’est bientôt la grande fête de Cashel (capitale du royaume). Eadulf qui revient au pays trouve une morte dans un convoi de saltimbanques. Elle a failli brûler dans l’incendie de son chariot que les gens du voyage ont eu du mal à éteindre. La morte s’était fait passer pour un homme et donnait aux gens l’impression d’être saoule. L’apothicaire du roi qui joue aussi le rôle du légiste découvre que la jeune femme était enceinte et qu’elle est morte pour avoir absorbé de la cigüe.

Vous le savez – si vous suivez les Sœur Fidelma – elle recueille d’abord les faits, elle recoupe les informations et organise l’ensemble en un tout cohérent qui doit amener à la découverte du coupable. Cette fois, outre la confrérie du corbeau, nous faisons la connaissance de la « confrérie » des saltimbanques qui courent les foires et autres célébrations pour se donner en public et en tirer profit. Encore une fois, l’auteur trouve l’équilibre subtil entre érudition et plaisir du lecteur. Il parle d’un temps lointain et intéresse le lecteur à l’enquête. On peut penser que c’est cette subtilité – une autre manière de rendre hommage au lecteur – qui façonne le succès de la série et donne au lecteur le sentiment qu’on ne se moque pas de lui.

Bonne lecture.

La confrérie du corbeau
Auteur : Peter Tremayne
Editeur : 10-18

www.10-18.fr

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