Faubourg des minuscules

Une belle couverture, hélas peu parlante en regard du titre, lui-même un peu étrange en fonction du contenu.

C’est un fils qui raconte une partie de la vie de son père. L’action se déroule à Paris pendant l’Occupation. Précisément à l’été 1944. Juan Vega, ouvrier ébéniste – un catalan, pas un espagnol, ayant fui le franquisme – tombe amoureux d’une jeune femme, Marie Malcaras, qui lui a apporté une chaise à réparer. Juan travaille pour le compte de Pepe qui traficote au marché noir… Juan doit rapporter l’objet réparé à une adresse qui n’est autre que celle du Chabanais, ce qui, à l’époque, se faisait de mieux en matière de maison close et était fréquenté par le grand monde. Et Juan est chargé de raccompagner Gilles de Rieu, ivre, à son domicile de la Place des Vosges. Gilles et Juan deviennent « amis ». L’imprimeur proche de l’atelier de Pepe fait pression sur Juan et l’incite à des actions antiallemands. Un soir, il lui demande s’il peut lui trouver une machine à écrire. Et Juan vole la vieille Remington de l’écrivain/auteur dramatique à succès Gilles de Rieu (cela explique la petite phrase en couverture : Une Remington pour arme et vous noterez que Remington est aussi fabriquant d’armes). Mais Juan vole aussi autre chose…

Vous en dire plus ne serait pas charitable pour les futurs lecteurs. Je parle de ceux qui lisent pour se détendre sur la plage ou dans les transports en commun. Ceux et celles qui aiment la lecture simple mais non exempte d’idées. Et là les idées ne sont pas assénées, elles se glissent entre les lignes et les mots… Mais elles apparaissent seules sans que vous ayez à vous creuser les méninges.

Bonne lecture.

Faubourg des minuscules
Auteur : Edouard Bernadac
Editeur : Héloïse d’Ormesson

www.editions-heloisedormesson.com

Faubourg des minuscules
4.0Note Finale

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