Deux idées de bonheur
Vous avez repéré l’escargot en couverture ? Il est là parce que c’est à cause du livre de Luis Sepulveda intitulé « Histoire d’un escargot qui découvrit l’importance de la lenteur » (éditions Métailié, voir chronique ici-même) qu’est née la conversation entre les deux hommes et les textes qui la suivent. On notera que l’éditeur initial a pour logo un escargot et s’appelle Slow Food editore… tout le monde sait, je suppose, que slow signifie lent…
Si j’osais (il faut bien que je le fasse un jour) je vous offrirais un bouquet de citations extraites du livre.
Luis Sepùlveda soutient qu’il n’y a pas de « »raison supérieure », aucune motivation plus forte que celle-ci : être heureux, obtenir le bonheur. » Et cela sous-entend que chacun a une idée précise de ce qui le rend heureux et que cela est différent pour chacun de nous. On trouvera beaucoup de références aux « politiques » dans la conversation entre les deux hommes qui s’intéressent à notre réalité. Beaucoup moins dans ce qui la suit – textes réfléchis – qui propose deux fois sept idées du futur. Cela commence par Luis Sepulveda. Selon lui « pour éliminer l’injustice » parce qu’elle est une « blessure pour notre idée de bonheur », nous devons établir notre propre rythme de vie. Ce qui signifie se battre pour ne pas succomber au mythe de la vitesse vertigineuse qui, aujourd’hui, nous est proposé comme synonyme de satisfaction rapide. »… Il me semble qu’un tel argument doit vous inciter à lire ce qui le précède et le suit. Mais j’ai trouvé dans les propositions de Carlo Petrini la phrase suivante : « La diversité est la force créatrice la plus puissante du monde; grâce à elle on grandit et on change, on s’adapte, on s’améliore. »
Bonne lecture et douce réflexion.
Deux idées de bonheur
Auteurs : Luis Sepulveda & Carlo Petrini
Editeur : Métailié
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