Courir au clair de lune avec un chien volé

Voilà un recueil que je trouve bien embarrassant. En effet, comment aller à l’encontre de l’avis louangeur de Jim Harrison cité en quatrième de couverture : « Des nouvelles vraiment impressionnantes, dont les personnages m’ont habité longtemps ».

Avant de parler des textes je voudrais rappeler qu’aux États-Unis il existe beaucoup d’ateliers d’écriture où les jeunes auteurs apprennent à mesurer, à discipliner leur talent et l’on peut se poser la question d’une certaine uniformisation. Les textes proposés ici ont d’ailleurs – sauf pour le dernier – une longueur sensiblement identique comme s’ils entraient dans un moule éditorial, une certaine presse – il serait intéressant de savoir où ils ont été publiés la première fois. Autre dénominateur plus ou moins commun, les indiens Crow y jouent un rôle assez important.

La nouvelle qui donne son titre au recueil est la première et elle raconte à la troisième personne du singulier l’étrange ou surprenant comportement d’un individu pourchassé par deux autres parce qu’il a libéré un chien de l’emprise de son maître.

Vous avez compris, il s’agit de tranches de vies. Et l’on peut comprendre Jim Harrison dans la mesure où il est très difficile de décider de ce qui importe le plus : le personnage dont il est question ou la vie qu’il mène. La tranche de vie où celui qui la subit. Vous voyez ? L’individu ou ce qu’il vit, sachant qu’il est plus ou moins responsable de ce qu’il vit…

Bonne lecture au compte-gouttes, comme il se doit…

Courir au clair de lune avec un chien volé
Auteur : Callan Wink
Editeur : Albin Michel
Collection : Terres d’Amérique

www.albin-michel.fr

Courir au clair de lune avec un chien volé
4.0Note Finale

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