Avec un sous-titre : « La jeunesse de Guilhem d’Ussel ». L’illustration de couverture a au moins le mérite de vous éviter – sauf si vous recherchez la précision – de chercher le sens de pavois. (Grand bouclier de forme ovale ou quadrangulaire porté par les fantassins et les arbalétriers.) Nous sommes à la fin du XIIème siècle, Guilhem se sépare de ses compagnons d’aventures (voir les épisodes précédents, même éditeur) et libère Enguerrand, un serf d’abbaye qu’il compte affranchir. Il confie la somme qui fait de l’ex serf un homme libre à ses compagnons qui se chargent de la transmettre à l’abbé. Guilhem sauve d’une tentative d’enlèvement le fils de la belle Evaëlle et jure de la servir. Mais Guilhem est attaqué et laissé pour mort, Enguerrand repris et le parchemin le disant libre détruit. Heureusement Guilhem est recueilli et aidé par des traîne-misère victimes du méchant protecteur de l’abbaye. Remis, Guilhem attaque l’abbaye pour libérer Enguerrand…. L’affaire ira – par le biais des alliances et le jeu politique – jusqu’au roi de France.

Une « petite histoire » pleine de bruits et de fureur, des aventures rondement menées et donc un vif plaisir de lecture. Mais je pense que, comme moi, vous vous arrêterez par endroits pour réfléchir au sort des serfs, aux possesseurs des terres, aux octrois, au commerce de cette époque et au rôle des femmes. Une façon comme une autre de se cultiver en se distrayant.

Bonne lecture.

A Lances et à pavois
Auteur : Jean d’Aillon
Editeur : Presses de la cité

www.pressesdelacite.com

A Lances et à pavois
5.0Note Finale

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