Avec, pour mon goût, une belle illustration de couverture puisque s’échappe du flacon avec vaporisateur une légère fumée qui présage du génie/esprit qu’il contient ou qu’il peut donner. Il s’agit du 58ème volume des enquêtes de l’inspecteur Higgins… Je vous ai déjà parlé de leur schéma : un ‘crime’ que quatre suspects peuvent avoir commis, leurs interrogatoires, les petites notes prises par l’inspecteur plus les vérifications policières d’usage et la résolution. C’est classique, somme toute banal, et sans doute une des raisons du succès. Mais je crois que le plaisir que procure la lecture de ces enquêtes, en dehors de la découverte d’un lieu ou d’un milieu, vient de la façon dont l’auteur se glisse dans l’histoire ou y place des réflexions sérieuses.

Dans ce volume, nous sommes dans le milieu des parfums et plus dans le commerce (en guerre) que dans les senteurs. Un jeune chercheur en quête du célèbre parfum égyptien (agréable et panacée) a été étranglé. Sept suspects, cinq d’entre eux nous révèleront un peu de l’histoire de la parfumerie et quatre les richesses du jasmin, de l’encens, de la rose et de l’ambre gris… Et pour éviter que tout cela donne une impression d’artificialité, l’auteur vous concocte une sauce à base de gourmandise (le repas tardif met l’eau à la bouche), de comportement de vieille Bentley et de réflexions diverses sur notre petit monde. C’est plaisant et subtil comme l’humour des vieux sages qui – à l’instar de Candide – cultivent leur jardin…

Citation : « C’est chouette, le respect de la tradition ! Dans les écoles où l’on n’écrit plus à la main et où l’on se sert uniquement de tablettes et d’ordinateurs le cerveau des enfants se ratatine. ».

Idéal pour les trajets vers le travail…

Bonne lecture.

Parfum de crime
Auteur : Christian Jacq
Editeur : XO

www.xoeditions.com

Parfum de crime
5.0Note Finale

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