Regardez la couverture attentivement, elle vous en dit beaucoup. Et, rassurez-vous, la référence à la chanson que vous venez de chantonner en lisant le titre est bien là et notée.

Sarah et Marc ne sont plus vraiment eux-mêmes depuis que, quatre ans auparavant, ils ont perdu leur fille Clémentine lors d’une tempête pendant une traversée entre la Corse et le continent. Même Gaspard, leur fils, le sent et Louise, leur petite dernière, ne sait pas qu’elle n’est qu’une consolation avortée. Mais Gabrielle et ses deux mamans (Leila et Hélène) viennent occuper l’appartement en face du leur. Et Gabrielle est le portrait craché de Clémentine et est née le même jour. Sarah se confie à sa vieille amie Marie. Marc décide de participer à un jeu de roulette russe organisé par un Cercle parisien. Il gagne mais celle qui perd face à lui est la fille d’un grand industriel qui fait rechercher sa fille disparue. Jeanne Muller, commissaire chargée de l’enquête, commet une grosse boulette. Madame Bach a un accident de voiture avec sa fille Mathilde à côté d’elle.

Voilà pour les ingrédients, très tendance comme l’on dit ou disait (les modes passent si vite). Et c’est raconté comme si vous étiez devant votre télé, sous forme de saynètes rapides qui racontent les actions des protagonistes. On ne s’ennuie pas un seul instant même si on peut avoir l’impression parfois que les personnages surjouent (Jeanne Muller semble bien superficielle, Gabrielle bien naïve en ado d’aujourd’hui et les garçons qu’elle fréquente sont assez caricaturaux). Mais vous passerez un bon moment de lecture en leur compagnie…

Bonne lecture.

Prendre un enfant par la main
Auteur : François-Xavier Dillard
Editeur : Belfond

www.belfond.fr

Prendre un enfant par la main
4.0Note Finale

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