Le Hit de cette fin du mois de mai sur Nintendo Switch est indéniablement Xenoblade Chronicles Definitive Edition. Réédition avec un bon lifting d’un classique qui à bientôt 10 ans, Xenoblade Chronicles, premier du nom, est une des pépites vidéoludiques de la Wii qui arrivent sur Nintendo Switch. Voici nos impressions après une dizaines d’heures de jeu.

Vous connaissez peut-être la série des Xenoblades et plus encore Xenoblade Chronicles 2 sorti sur Switch il y a déjà deux ans. Ce 29 mai, c’est le tout premier Xenoblade Chronicles qui arrivent sur Switch. C’est l’occasion de découvrir comment tout a commencé.

Xenoblade Chronicles Definitive Edition est donc une réédition du premier Xenoblade Chronicles un RPG japonais qui était sorti sur Wii chez nous en 2011. Un portage, plutôt réussi, du même jeu était sorti quelques années plus tard, en 2015, sur New 3DS. C’est au tour de la Nintendo Switch d’avoir sa version de cet excellent Xenoblade Chronicles. Nintendo nous fait (re)découvrir une aventure épique ultra complète avec un gameplay action J-RPG aux petits oignons.

En ce qui concerne le portage, il faut savoir que Xenoblade Chronicles Definitive Edition n’est pas un simple remastered copier-coller de la version Wii sur Switch avec un boost de la résolution. Non, Les devs de Monolith Soft ont taffé pour dépoussiérer ce jeu qui aura bientôt 10 ans déjà. Pour ce cru 2020, on a le droit à des graphismes retravaillés avec un nouveau look pour les personnages et des musiques réorchestrés pour le plus grand bonheur de nos yeux et nos oreilles. De plus, le jeu propose un tout nouveau chapitre exclusif à cette version.

Xenoblade nous jette dès le départ dans une guerre épique qui nous échappe confrontant les Homz de Bionis aux Mékons de Mékonis. C’est un peu les hommes biologiques contre les machines. Les gens vivent sur des titans gigantesques figés dans le temps. Grâce à l’épée Monado, Duban, un Bionis, va terrasser ses ennemis Mékons en surnombre. Faisant office de tutoriel, cette scène nous donne un avant-goût de ce qui nous attend dans le jeu pour les combats. On est sur un système de combat pseudo-dynamique un peu à la FF XII. On lock un ennemi puis on se dirige vers lui. A bonne distance, le personnage commence à frapper l’ennemi de manière répétitive. On sélectionne le type d’attaque ou de défense. On reste libre dans ses déplacements durant les combats, soit pour s’approcher, pour s’enfuir, pour attaquer de front, de l’arrière ou sur les flancs. Il y a donc une stratégie de zone à mettre en place pour chaque ennemi pour en finir au plus vite. Certains seront plus sensibles aux attaques frontales tandis que d’autre seront plus vulnérable dans le dos. C’est au joueur de découvrir les points faibles. Il y a plusieurs types d’attaque disponible. Ces facultés, diverses et variées, s’appellent ‘arts’. On les attribue aux personnages pour les façonner aux combats. Attaque dorsale ou latérale, pouvoir de guérison, ces arts peuvent être utilisé autant de fois que souhaité, mais le joueur devra attendre le cooldown que la jauge de l’art utilisé remonte automatiquement pour l’activer à nouveau. Les combats sont donc assez dynamiques et stratégiques. Il faut bien gérer l’utilisation des arts, trouver le bon moment et le bon emplacement. Les combats se font souvent à plusieurs avec des alliés qu’il faut aider ou qui peuvent nous aider.

Après l’intro, on découvre Shulk le personnage principal de l’histoire. C’est un jeune guerrier qui a aussi le pouvoir de manier l’épée Monado. C’est la seule arme capable de percée les défenses des mékons. Là, on est dans une région paisible et verdoyante de Colonie 9. On se trouve sur une jambe du titan. C’est à ce moment qu’on commence à apercevoir l’étendue de Xenoblade avec des zones d’explorations assez vastes ainsi que de magnifiques paysages et des panoramas lointains de toutes beautés. Une des grandes forces de Xenoblade est justement de nous immerger dans son univers gigantesque, magique et mystérieux. Un cycle jour/nuit nous permet d’admirer l’univers à toute heure de la journée. Le tout accompagné d’une bande musicale brillante qui colle parfaitement à l’univers.

Côté RPG, c’est très J-RPG. Il y a beaucoup de leveling. C’est très important. Souvent on se balade et on voit des ennemis beaucoup plus fort que nous. Inutile de les embêter, ils sont beaucoup trop fort. Il faut les éviter et revenir plus tard. Mieux vaut se faire les dents sur des ennemis plus faible ou du même niveau. Il faut souvent acheter, vendre, crafter et upgrader son stuff pour toujours être à niveau et progresser. En plus des quêtes principales, il y a des dizaines et des dizaines de quêtes secondaires. Dès le début du jeu, elles s’enchainent. On parle à plein de PNJ (personnages non-jouables) qui nous demandent d’effectuer quelque chose pour eux en échange d’argent, d’exp, d’objets ou autres. Il a des quêtes de chasse, d’objets ou personnes à trouver, etc. Il y a des magasins pour acheter ou vendre du matériel et ainsi personnaliser ses héros et les améliorer au fil de l’aventure. On améliore aussi les armes avec des pierres en leur affectant de la force, de la résistance ou autres. Il y a un fort aspect relationnel avec les PNJ et les lieux dans le jeu. On commence à vous reconnaitre et à vous respecter plus à force de réussir des quêtes pour les gens. Certains lieux sont spécialement faits pour de petites scénettes entre personnages, comme un banc pour les collines de colonie 9. Les dialogues principaux sont doublés en japonais et en anglais. Les textes et l’interface, elles, sont entièrement en français. Pour les discussions secondaires, il faudra lire le texte à l’écran.

Techniquement Xenoblade Chronicles Definitive Edition est très bon. Déjà, comparé à la version 3DS, le jeu est beaucoup plus lisible, beaucoup plus beau et plus fluide. Tout est mieux et on a encore plus de plaisir et de simplicité à progresser. Le confort de gameplay est top et on peut profiter pleinement du titre. Graphiquement, l’upgrade des personnages est excellent. Ils sont beaucoup plus sympathiques et détaillés. C’est plus cartoonesque, comme le 2. Les décors ressortent encore mieux, beaucoup plus coloré. Après c’est sûr que c’est un jeu qui à presque 10 ans et ça se voit et, n’oublions pas, que l’on est sur Switch. Même si c’est en parti mis aux goûts du jour, on a souvent droit à de grandes étendues un peu vides. Le gros plus, ce sont les commandes aux joy-cons sur Switch. C’est classique, mais comparé à la version New 3DS et son C-Stick, quel bonheur. On est en contrôle et confort total.

Après plus de 10 heures de jeu, la lassitude ne s’est toujours pas fait sentir et ce n’est même pas 20% du jeu. Au contraire. On commence à mieux maitriser le gameplay et les mécaniques d’upgrade qui, même si bien expliquées, ne sont pas toujours simples à assimiler. On prend son temps pour leveler tranquille avec des quêtes secondaires pour ensuite tenter ou retenter les boss un peu corsés qui font office de barrière dans le scénario. Le jeu n’est pas trop difficile, si on accepte que des fois on est juste trop faible pour avancer et qu’il faut passer du temps à monter en niveau.

Voilà, pour cette petite présentation de Xenoblade Chronicles Definitive Edition et un avant-goût de ce que réserve ce J-RPG de grande renommée qui promet de longues heures d’explorations. Tous les voyants sont au vert.

Le jeu sort le 29 mai prochain sur Nintendo Switch, on vous donne donc rendez-vous pour notre test ses prochains jours.

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