Il doit bien y en avoir parmi vous, chers lecteurs, qui se souviennent avoir entendu à défaut d’un épisode de ce feuilleton radiophonique le duo Dac/Blanche dans l’épisode plus tardif du Sar Rabindranath Duval, c’était l’époque aussi de La Famille Duraton (où Jean Carmet faisait ses débuts). Furax c’était Jean-Marie Amato et c’est lui qui volait des grands monuments et mettait à leur place des versions gonflées. Dac et Blanche étaient Black & White et avaient ouvert une clinique pour herbes folles…

Le boudin sacré, le gruyère qui tue, la lumière qui éteint, le fils de Furax, il y en a pour 1034 épisodes mis en ondes par Pierre-Arnaud de Chassy-Poulay (de Châssis Poulet comme se plaisait à répéter Francis Blanche). Il s’agit d’un humour absurde (si vous ne vous sentez pas bien, faites-vous sentir par un autre / Monsieur a son avenir devant lui mais il l’aura dans le dos chaque fois qu’il fera demi-tour) qui mérite d’être à nouveau entendu. D’une part, il dédramatise et, d’autre part, il laisse à mon avis une petite empreinte dans l’esprit. Il va au-delà du rire ou du sourire parce qu’il surprend. Et cette surprise oblige à modifier son regard sur ce qui nous environne. Je ne vois que Desproges à en avoir pris la suite.

Cela s’écoute jusqu’au moment où vous saturez, quand vous n’entendez plus ce qui fait rire. Et quand vous reprenez l’audition les jeux de mots, l’air, (?) vous reviennent en tête. Il y a du rythme, de l’invention et parfois beaucoup de tendresse – même si la compagne de Furax s’appelle Malvina. Cela mériterait, je crois, d’être aussi culte que Les Tontons Flingueurs ou Le père Noël est une ordure.

Bonne écoute.

L’intégrale Signé Furax
9 CD
Avec Pierre Dac & Francis Blanche
Editeur : EPM

www.epmmusique.fr

L’intégrale Signé Furax
5.0Note Finale

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