Une assez réussie couverture intrigante pour un court roman qui se lit à toute vitesse et avec plaisir. Notre héroïne-auteure est au Japon et a pensé que la meilleure façon d’apprendre le japonais était d’enseigner le français. Ce n’est peut-être pas la meilleure mais cela semble une bonne méthode. Comme on peut s’y attendre : le professeur et l’élève vont avoir une relation amoureuse… Vous avez noté et compris qu’Amélie est prof et élève de Rinri qui l’est aussi d’Amélie. Nous sommes à Tokyo et chacun va faire l’apprentissage de l’autre mais, comme l’histoire est racontée du point de vue d’Amélie, nous en apprendrons beaucoup sur le Japon, à coup de passages particuliers et savoureux.

J’ai un faible pour celui où Rinri présente Amélie à ses amis. Il a fait la cuisine et ne mange pas avec eux, les amis ne parlent pas et Amélie doit faire la conversation et en commentant elle explique le pourquoi de cette situation. Vous découvrirez comment les Japonais perçoivent et vivent leur fameux Mont Fuji (voir les toiles du peintre Hokusai).

Vous avez compris à quel point il peut être plaisant de découvrir le Japon par le biais de l’expérience qu’en fait Amélie. Sachez qu’elle a le don de la formule lapidaire qui éteint les enthousiasmes saugrenus et surtout qu’elle ne juge, ni surtout ne condamne, ce qui diffère – ô combien ! – de sa Belgique. C’est cette attitude et son humour qui vont vous faire dévorer ce roman comme une gaufre.

Caractéristique du livre : il est imprimé en « gros » caractères, spécialement pour les lecteurs dont la vue baisse.

Bonne lecture.

Ni d’Ève, ni d’Adam
Auteure : Amélie Nothomb
Éditeur : Éditions retrouvées

www.editions-retrouvees.fr

Ni d'Ève, ni d'Adam
5.0Note Finale

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