vertiges de quito - extrait

vertiges de quito – extrait

Que l’on se rassure un sous-titre explicite le contenu : les aventures extraordinaires de l’auteur, sa famille et son chat en Amérique du Sud. Je précise « sa famille » comprend sa compagne, Anne, et leur fils, Antoine. Didier Tronchet, vous connaissez au moins deux de ses « avatars » Raymond Calbuth et Jean-Claude Tergal. C’est-à-dire que vous êtes entré dans un univers où le dérisoire, l’insignifiant prennent des proportions dramatiques, où tout est monté en épingle par les anti-héros jusqu’à la prise de conscience. Un univers doux amer. Là, Tronchet conserve son regard critique sur le monde et manifeste une tendresse certaine à l’égard de l’humain quand il la mérite. Et quand il semble qu’à ses yeux l’humain est condamnable, c’est un peu à nous qu’il propose de dire la sentence.

Trois récits illustrés composent l’album à la façon des albums photos souvenirs de voyage – une façon intelligente de gagner de l’argent -. Le premier présente la rue dans laquelle vit le quatuor et bien sûr la meilleure façon de décrire est de dire des anecdotes, de parler des habitants, de nous promener dans la rue en jouant sur les heures, les lieux et les habitudes des locaux… Le second récit amène l’ambassadeur de France dans un village indigène et donne la parole à ces indigènes sans condescendance. Enfin une traversée du plus grand lac salé du monde : le Salar d’Uyuni et la découverte d’un monde particulier achève le voyage.

Les amateurs de Didier Tronchet ne devraient pas être déçus par cette incursion dans une autre « utilisation » de la BD car l’auteur conserve son style – la mise en couleur me semble ici aussi idéalement maîtrisée…
Bon voyage.

Vertiges de Quito
One-shot
Dessinateur et scénariste : Didier Tronchet
Éditeur : Futuropolis

http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790427

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