Avec en sous-titre Le jour où la Terre s’arrêta et une explication Plus d’une « quarantaine » de dessins sur le Coronavirus. Et un regret : que le dessin de couverture soit encore/aussi à l’intérieur. Il me semble que celui qui est en quatrième de couverture aurait été mieux en couverture, même redondant avec le sous-titre.

Il faut un courage certain pour donner à lire et à rire sur un sujet comme celui de cette pandémie. Il n’est jamais sûr que ce qui me fait rire fasse aussi rire les autres. La couverture donne un peu le ton. On rit de ceux qui tombent, la peau de banane est un vieux gag. Mais que l’on tombe ou pas on est « touché » indirectement. C’est une seule peau qui nous fait tomber tous par grappe (cluster en anglais). Et l’on se relève pour rire jaune peut-être mais avec les autres. Je vous laisse découvrir l’ensemble mais j’ai sélectionné trois dessins pour leur force, je vous en parle et je dirai quelque chose sur les séquences intitulées « tableau noir ».

Le premier est page 16 et vaut par son jeu de mots, le contenu des baguettes et je pense une grande universalité. Le deuxième est page 51 en renvoie en silence à la chapelle Sixtine que vous connaissez même si vous ne participez pas de cette religion. On sait bien aussi qu’il y a toujours quelqu’un pour voir dans ce qui nous affecte en grand un genre de punition divine. Enfin, page 95, pour bien montrer que même les plus puissants de la planète peuvent être touchés, les soldats US plantent un drôle de drapeau. Petite question : un de ces trois dessins vous a-t-il amusé ? Si oui je pencherais pour le premier… Si non je dirais qu’ils ont juste réussi à vous faire mesurer l’impact de la pandémie. A vous en donner un souvenir racontable… à partager…

Page 36, une séquence « tableau noir ». Le dessinateur dessine filmé un personnage sur le tableau puis fixe au tableau un rouleau de papier toilette et en déroule un bout qui se transforme en affiche portant l’annonce d’une « mobilisation générale » que le personnage dessiné est en train de lire. Je me permettrai de trouver très subtile cette façon de se renouveler, de passer du vieux support papier à l’outil moderne tout en restant fidèle au tableau noir de nos écoles… Chapeau…

Bonne lecture, au compte-gouttes pour penser entre chaque…

Terrien, t’es rien !
Auteur : Valott
Editeur : Favre

www.editionsfavre.com

Terrien, t'es rien !
5.0Note Finale

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.