Pour ma part, je n’aime pas l’illustration de couverture, mais elle me semble efficace et forte dans la mesure où elle évoque pour moi à la fois des « microbes » et ces troublants végétaux qui ressemblent à des animaux et ces animaux qui prennent des formes végétales.

Nous sommes au Nigéria – pays dont les parents de l’auteur sont originaires – en 2066. La ville de Rosewater s’est installée – d’abord bidonville – autour d’un biodôme extraterrestre inviolable. Qui s’ouvre pourtant une fois par an à la grande joie des malades qui viennent se faire guérir ce jour-là. Des guérisons miraculeuses du cancer, du sida, etc. Les morts ressuscitent mais s’avèrent « zombies » et doivent être tués de nouveau. Karoo, personnage principal, travaille comme agent de la répression de la cyberfraude mais parce que ses pouvoirs psy sont très importants, il a été embauché – par force – et entrainé par une agence d’État (S 45) aux missions plus ou moins officielles pour des besognes particulières. Il pénètre facilement dans la xénosphère et y figure sous l’apparence d’un griffon, il peut lire dans l’esprit des gens. Et là il tombe amoureux d’une femme que son chef lui signale comme dangereuse. Et progressivement Karoo devient une cible, d’autant plus que ceux qui ont le même pouvoir psy que lui en moins puissant, le perdent ou meurent.

Attention ! C’est prenant au point qu’entrainé par la lecture on ne perçoit pas toujours qu’ayant changé de chapitre on peut avoir aussi changé d’époque. Au point que le Je du personnage vous donne l’impression d’être le vôtre (et là il faut saluer le travail du traducteur : Henry-Luc Planchat).

Il s’agit d’une trilogie que vu la qualité de ce premier tome je vous invite à suivre sans attendre.

Bonne lecture, lente pour savourer la chaleur et les odeurs des lieux.

Rosewater
Auteur : Tade Thomson
Editeur : J’ai Lu
Collection : Nouveaux Millénaires

www.jailu.com

Rosewater
5.0Note Finale

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