Princesse Zélie cherche son chien Toupie
En couverture on peut voir, outre la Princesse Zélie et son chien Toupie, l’expression Tap Tap cernée de deux petites mains rouges et la phrase « Une histoire qui t’invite à jouer » (avec des lettres qui dansent) et enfin les noms et prénoms des deux auteures sans que soit précisé qui fait quoi. Vous avez compris que ce livre implique un adulte complice accompagnant le jeu et la lecture. (Attention aux enfants paresseux qui profitent de votre impatience pour vous faire lire à leur place.)
Le principe est clair et simple un dessin sur deux pages un texte sur une et une petite main rouge qui donne une consigne simple à exécuter (on pourra s’étonner que la première soit impersonnelle alors que toutes les autres passent par l’impératif…). L’idée est de mettre l’enfant en valeur puisqu’on peut lire « Youpi ! Grâce à toi, Princesse Zélie a retrouvé Toupie. » et le respect des consignes est un bon apprentissage. Mais pourquoi ces maladresses graphiques qui font remplir en rouge tous les D, les R, les O, les A et les P du « sous-titre » ? Pourquoi des pages si épaisses ? Pourquoi une histoire si faible et si peu réaliste ? Si l’apprenti lecteur est curieux et attentif le complice adulte va devoir faire preuve d’imagination pour répondre aux questions…
Bien sûr ma chronique ne sait rien des réactions enfantines devant cette histoire. Qu’est-ce qui prime, le jeu ou le récit ?
N’oubliez pas, vous aidez vos enfants à grandir…
Bonne complicité…
Princesse Zélie cherche son chien Toupie
Auteurs : Orianne Lallemand & Marie Paruit
Editeur : Casterman
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