Je me permettrai de trouver l’illustration de couverture peu lisible et dépourvue d’intérêt dans sa version ‘réduite’ au format du livre, et le nom de l’auteure peu lisible en blanc sur blanc. En revanche je remercierai – tout comme elle – le Nicolas qui, je cite : « a tiré ce manuscrit d’un tiroir où il dormait paisiblement et qui a tout mis en œuvre pour lui trouver un éditeur. ». Reste à espérer que l’action salutaire de ce Nicolas trouve une suite, une continuité. Pourquoi ? Parce que, vous le constaterez par vous-même en lisant. C’est d’abord un livre ‘bien écrit’ qui n’impose pas au lecteur des retours en arrière pour vérifier qu’il a bien compris et qui permet une lecture agréable. Pour moi qui adhère moins au genre fantastique, mes préventions contre ont vite disparu.

Dacien est un vétéran, un capitaine soucieux de la vie de ceux qui sont sous ses ordres et alors qu’il aspire à un certain repos son chef l’envoie assurer la protection de ceux qui doivent prendre contact avec les maîtres des bateaux volants qui font peur. Et ces bateaux grâce à des ‘Charmeurs’ très puissants vont d’abord détruire la flottille des ambassadeurs puis attaquer la ville de Dacien, la prendre et occuper le territoire. Dacien, lui, a survécu au naufrage et erre avec sa bande à la recherche d’un havre. Ils s’organisent et commettent un premier acte de résistance : peindre Miska sur les murs de la ville. Miska – une injure qu’on peut avoir envie de traduire par le ‘Merdre’ du père Ubu mais qui résonne en douceur dans un sourire qui montre les dents – devient symbole de résistance – et il n’est pas interdit de se souvenir de Paul Éluard.

Avant de laisser les ‘charmes’ de ce roman emporter votre imagination, une petite pique contre le texte en quatrième de couverture. A propos des ‘hommes de Dacien’, il parle d’une ‘bande de bras cassés’, je me permettrai de trouver l’image fausse : ce sont des hommes, des individus comme vous et moi, des personnes et non des héros, ils font ce qu’ils peuvent. Et comme d’habitude, il me semble que la présentation d’un livre doit donner envie de l’ouvrir et non vous en donner les clés…

Pensez à vos cadeaux !

Bonne lecture.

Miska
Auteure : Eva Martin
Editeur : Critic

https://editions.critic.fr/

Miska
5.0Note Finale

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