Avec un sous-titre ou l’art d’invoquer les démons en toutes circonstances. Heureusement (?) on vous annonce aussi en quatrième de couverture que vous pouvez invoquer les anges qui combattent ces démons. On vous apprend aussi qu’à votre naissance un démon comme un ange vous ont été attribués. Mais attention ! S’il est permis d’invoquer ces démons c’est à vos risques et périls… Vous voilà prévenus et comme l’on dit « un homme averti en vaut deux ». Vous connaissez l’auteure, elle n’en est plus à son coup d’essai chez le même éditeur. Je l’avais pour ma part découverte avec plaisir en 1999 avec les premiers volumes de la collection « Les compagnons de la peur » (romans jeunesse chez Albin Michel)…
Comme d’habitude, commencez par regarder l’iconographie de ce livre noir. Sa richesse et sa variété témoignent au moins de l’importance que revêtaient les démons et les anges pour le commun des mortels. J’allais dire avant Descartes et son « Cogito ergo sum », mais cela a perduré malgré lui. Cela montre aussi, quand cela redevient à la mode, à quel point nous avons besoin de justifier nos décisions et nos actions autrement que par nous-même, peut-être pour nous éviter de nous accuser… Ensuite vous avez le choix : ou vous lisez en suivant la longue introduction que l’on dira savante, ou vous recherchez dans quelle « quarantaine » figure votre date de naissance et vous allez chercher quel démon et quel ange protecteur celle-ci vous a octroyé… Quand vous aurez lu ce qui les concerne, vous aurez le choix entre rester « raisonnable » ou vous « déresponsabiliser ». Entre vous contenter de savoir et aller consulter ceux qui concernent vos amis ou prendre le risque de l’invocation pour demander qu’une au moins des sept plaies d’Égypte s’abatte sur ce qui dans l’instant vous embête la vie. Encore une fois, pour cette foi, c’est à vos risques et périls…
Mais peut-être connaissez-vous quelqu’un pour qui ce livre serait un beau cadeau…
Bonne lecture.
Le livre noir de la sorcière
Auteure : Katherine Quénot
Editeur : Hugo et Cie
Collection : Hugo Desinge
Laisser un commentaire