
Une assez belle couverture, pour mon goût, avec un lettrage original et un sous-titre clair : La chimie dans la science-fiction, pour un contenu passionnant. La quatrième de couverture nous renseigne sur la profession de l’auteur. Il est professeur de chimie à Sorbonne Université. Lycéen j’ai bien aimé la chimie, j’adorais les constructions, les ‘architectures’ qui montraient-construisaient les associations de molécules. Quand on met de l’eau dans son vin, on ne mélange pas de l’H2O avec du blanc ou du rouge, on boit, on perd ainsi sa relation avec la chimie. La première des qualités de ce livre est – à mon sens – sa clarté, même pour ceux qui n’ont pas souvenir d’avoir analysé des réactions… Les passages que l’on pourrait croire ardus, nécessitant des connaissances précises sont rendus passionnants, tout simplement, je pense, parce qu’ils renvoient à une saine curiosité. Pour ce qui est de la fiction il faut d’abord signaler que les exemples pris par l’auteur ne se limitent pas à l’écriture, BD et cinéma sont aussi de la partie. Vous trouverez au chapitre 09 l’histoire de la genèse d’une nouvelle d’Isaac Asimov intitulée Les propriétés endochroniques de la thiotimoline resublimée qui associe parfaitement science et fiction. Je vous conseille de la lire après lecture du chapitre, vous la trouverez dans Période d’essai (Folio SF, Gallimard)… La deuxième qualité se trouve en fin de volume à partir de la page 305, on peut y voir les ‘architectures’ dont je parle plus haut, un glossaire, et les sources. Un ouvrage indispensable aux profs de chimie curieux et aux lycéens passionnés de SF, pour les autres un moyen subtil d’enrichir ses connaissances.
Bonnes lectures.
Le laboratoire de l’imaginaire
Auteur : Fabrice Chemla
Editeur : Le Bélial’
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