L’histoire se passe dans les Endlands, un coin perdu du nord de l’Angleterre. De génération en génération, les fermiers font une fête le jour de la transhumance pour tenir le diable à distance. C’est qu’on raconte qu’il se serait réveillé il y a cent ans et aurait causé de nombreux ravages. Depuis on se méfie.

Cette année, John, un enfant du pays, revient à la ferme familiale à l’occasion de l’enterrement de son grand-père. Il est accompagné de sa femme enceinte de leur premier enfant. Il retrouve parents, voisins, souvenirs d’enfance et superstitions qui semblent imprégner la région. Alors que les festivités pour le jour de la transhumance se préparent, l’ambiance est lourde de faits mystérieux et de comportements étranges, et les vieilles rancœurs refont surface. A se demander si le diable n’est pas de retour.

Le roman nous plonge dans une région rude, où l’homme se bat contre les éléments de la nature pour se faire sa place. L’ambiance est sombre, la tension monte gentiment. Par-delà l’intrigue, on s’interroge sur les questions de la filiation, de l’attachement à la terre et au passé. Au final on a un bon roman, qui fait la part belle aux descriptions au détriment de suspense pour nous tenir vraiment en haleine.

Le jour du diable
Auteur : Andrew Michael Hurley
Editeur : J’ai Lu

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