
Vous trouverez dans le texte un bref passage qui vous ‘dira’ l’illustration de couverture, contentez-vous de l’apprécier. Ensuite et parce qu’en quatrième de couverture on vous signale qu’il s’agit d’un premier, notez que livre est un roman. J’insiste pour une raison simple : l’auteure parle du métier de réalisatrice de documentaire du personnage du roman alors que c’est aussi le sien. On notera qu’elle, l’auteure, porte le même prénom que son personnage.
Vous avez compris : c’est un roman dans lequel l’héroïne est racontée par elle-même. Elle se raconte et se tutoie. Elle se dédouble. Et il me semble que l’on peut penser à une mue. Vous savez quand l’insecte laisse son ancienne peau intacte. Comme si l’important était la conscience de cette peau ‘oubliable’ et en même temps mesurée.
C’est une femme qui parle d’elle, de ses rapports à sa mère, à sa famille, à son compagnon, aux autres femmes, à ses amies… De tout ce qui l’a façonnée, écaille après écaille.
Et je vous sens perplexe, vous ne saisissez pas le rapport entre ce qui précède et le titre de l’ouvrage. Il est expliqué dans le corps du récit et je vous laisse le découvrir. Comme j’entends votre autre question : ce roman s’adresse-t-il plus aux femmes qu’aux hommes ? Je dirai qu’il concerne tous les individus conscients d’eux-mêmes et des autres ! Et qu’il est subtilement écrit, assez pour se rendre attachant. A lire d’une traite si possible.
La rose de Jéricho
Auteure : Louise Devise
Editeur : Maurice Nadeau
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