A mon avis, superbe couverture… et titre qui renvoie à une chanson de Bob Dylan que si vous ne maitrisez pas l’anglais je vous conseille de lire dans les traductions de Robert Louit et Didier Permerle (éditions Fayard).

Dans le livre il s’appelle Peter le Chapeau et par la faute comme il dit de ses «  acolytes : l’alcool, la cocaïne » … et une « faiblesse de caractère qui vous pousse à agir contre votre intérêt » il est contraint de fuir New York pour échapper à Bobby La Batte, un dealer qu’il ne peut rembourser. Et pour en arriver là il a déjà grillé une partie de sa vie… Et le voilà jeté sur les routes sans argent, mais comme les autres, vers l’Ouest. Il va traverser le pays en stop comme les autres l’ont fait avant lui. Les autres ? Kerouac, Orwell, Kesey dont les écrits vont l’aider à tenir. L’aider à regarder ce qu’il traverse et vit pour nous le donner à lire. La tradition des « Hobos » et de leur fraternité est respectée. Peter va en tirer une nouvelle façon de voir le monde et finir par trouver une terre promise pour s’offrir sa « rédemption », après avoir traversé vingt États.

Ce récit/roman a une postface qui précise le sort de Peter et le confond avec l’auteur. Arrivé à bon port il a pu mener une vie plus sereine et renouer avec ses frères. Elle donne aussi une idée de l’écriture du récit qui la précède. Vous aurez compris que ce qui fait une des forces de ce texte c’est sa « maitrise ». Cet effort de l’écrivain pour dépasser un premier degré aussi dense soit-il et nous donner à lire de l’émotion.

Bonne lecture immobile…

Idiot wind
Auteur : Peter Kaldheim
Editeur : Delcourt

www.editions-delcourt.fr

Idiot wind
5.0Note Finale

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