Helstrid

Helstrid

Belle couverture et je vous prie de noter que toutes mes chroniques de titres de cette collection sont enthousiastes.

Dans le titre, j’ai lu Hell qui, comme chacun sait, signifie « Enfer » en anglais, la dernière syllabe évoque pour moi un de ces prénoms féminins nordiques. Dans ce court texte, c’est une planète exploitée mécaniquement par les humains. Mécaniquement car la planète est invivable. Seule une poignée d’humains y séjourne, protégée des ouragans, des vents et des très très basses températures (-147°C). Vic, qui s’est engagé dans l’aventure quand Maï l’a abandonné sans raison, est chargé de conduire un convoi de trois véhicules à un avant-poste et d’en revenir chargé de minerai. Les trois véhicules sont effectivement dirigés/conduits par des IA (Anne-Marie, Béatrice et Claudine) en relation permanente et directe avec la base. Tout devrait donc bien se passer.

Mais la météo, la planète et les communications vont se mettre de la partie. Ce qui domine ce sont les rapports humains avec ceux qui sont ici isolés, puis les rapports entre Vic et Anne-Marie, à la voix de laquelle il va trouver des intonations de celle de Maï. Un rapport entre l’humain et l’IA chargée de veiller sur lui en milieu hostile, rapport que l’on pourrait dire de force, puisque l’IA peut aller contre la volonté de l’humain. Loin de moi l’idée de raconter toute l’histoire, sachez seulement que l’auteur parvient à faire monter l’angoisse tout en distillant l’espoir pour le personnage… Pour ce qui est du lecteur, je vous propose de prêter et/ou d’offrir ce roman et d’échanger sur le moment où vous croyez avoir tout compris. A quel moment vous êtes passé d’une histoire individuelle à une histoire pour l’humanité, par exemple.

Vous avez compris : on peut faire simple et pourtant donner à penser. Mais venant de cet auteur cela n’est absolument pas surprenant.

Bonne lecture.

Helstrid
Auteur : Christian Léourier
Editeur Le Bélial’
Collection : Une heure lumière

www.belial.fr