Beaux Arts hors-série, Les secrets des chefs-d'oeuvre de la BD de science-fiction.
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les secrest des chefs doeuvre de la bd de science fiction – extrait

Et un sticker imprimé donnant l’information qui compte : 10 séries cultes et 5 histoires complètes…
Ce n’est pas mensonger, mais ne vous attendez pas à de très longues histoires complètes. Il s’agit à chaque fois de présentations/analyses qui tentent d’épuiser les séries traitées. Je vais vous laisser découvrir les secrets présentés, mais je vais vous parler de celles (BD) qui m’ont marqué.

J’ai bien sûr découvert les Pionniers de l’espérance dans Vaillant (format journal quotidien) et j’ai immédiatement adoré le dessin qui laisse une impression d’inachevé et de réalisme en même temps. Mais surtout, c’était le mélange des personnages principaux qui offrait à penser (deux femmes, une blonde une asiatique, deux hommes de type caucasien « asexués »). Je suppose que beaucoup seront comme moi à découvrir l’Éternaute… Une SF qui flirte avec l’actualité (voir page 36) et un noir et blanc qui renvoie à Munoz et Sampayo. Pour les Naufragés du temps, si j’adore le dessinateur Forest il m’a fallu du temps pour entrer dans le dessin de Gillon et, donc, pour apprécier l’histoire. Pour ce qui est de Druillet et de son sens du cordeau, de l’angle droit et de la flamboyance, sans oublier la qualité de ses scénaristes : Gustave Flaubert, Michel Demuth (voir catalogue éditions du Belial), je ne discuterai pas des goûts et des couleurs. Pour ce qui est de Valérian et Laureline, il me semble difficile de ne pas adhérer à leurs aventures dans le temps même si, parfois, on peut avoir l’impression que les auteurs tirent à la ligne où paressent…Pour ce qui concerne Enki Bilal j’avoue préférer, et de loin, sa production avec Pierre Christin au scénario à celle en solo, même si le dessin frôle la perfection…Et donc je lui préfère Moebius qui en solo, comme en duo avec Jodorowsky, est toujours parfaitement en symbiose. Si le tandem Lob – Rochette est moins connu (le scénariste – Lob – est assez réputé et le dessinateur a oeuvré hors SF), avec ce Transperceneige il s’assure une certaine longévité, loin d’être usurpée. Akira introduit le Manga mais, surtout, parle des jeunes, des jeunes japonais qui ont chassé Godzilla mais souffrent encore de la société qu’ils habitent. Un choc. Surprise, notre dernière série est due à une dessinatrice et l’on peut constater avec la dernière page que, si comme il est dit, elle utilise les cadrages cinématographiques, elle utilise aussi les éclairages.

J’espère que vous ne m’en voudrez pas de cette petite récapitulation personnelle, elle vous aura sans doute permis de faire la votre. En tout cas faites-vous plaisir offrez-vous ce numéro hors série de Beaux Arts.

Beaux Arts hors-série – Les secrets des chefs-d’oeuvre de la BD de science-fiction
Magazine
Dessinateurs et scénaristes : collectif

http://www.beauxartsmagazine.com/0125-1285-Les-Secrets-des-chefs-d-uvre-de-la-BD-de-science-fiction.html

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