Super-Wheel : un nouvel OVNI de la mobilité est arrivé en Suisse !

C’est l’un des derniers nés de la famille des gyropodes, le Super-Wheel (monocycle électrique auto équilibré), permet de faire son malin sur le bitume tel qu’un équilibriste de cirque.

Nous sommes nombreux à les voir en ville, à 4, 2 et dernièrement à 1 roue, ces engins auto-équilibrés rencontrent un grand succès auprès des jeunes, mais aussi auprès des adultes. Un succès qui est arrivé tellement vite en Suisse au point de prendre la loi de vitesse.

C’est lors d’une promenade au bord du lac ou en allant au travail que j’ai découvert ce nouvel engin. Et comme tous les passants, j’ai marqué un temps d’arrêt devant le spectacle : le dressage en moins de 1 mn, d’une unique roue roulant à 15km/h le long du trottoir, par un monsieur en costume de travail !

Surtout pas tomber ! Pas tomber…
Toute la prouesse technique de ce «Super Wheel» électrique, réside du fait qu’il est maintenu en constant équilibre par un système de stabilisation gyroscopique. Si les grandes entreprises et les municipalités ont depuis longtemps adopté les premiers engins appelés Segway, du nom de la société qui les lança sur le marché en 2001, aujourd’hui l’exclusivité a bien expiré et des nombreuses marques chinoises se sont lancées sur le marché avec l’intention d’inventer les nouvelles déclinaisons de cette technologie d’avenir.

Super Wheel

Les premiers pas… Pas évident !
Une fois dans ma possession le «Super Wheel», un gyropode très intimidant, car dépouillé et à l’imagerie proche des acrobates de cirque à une roue, je me lance dans l’allumage de l’appareil et à ma grande surprise la roue se tient seule en position verticale. Presque aucun bruit se dégage de l’appareil et il suffit de poser ses semelles sur les deux cale-pieds latéraux, puis de pencher son corps légèrement en avant pour donner l’impulsion nécessaire pour le départ. La grande difficulté consiste à ne pas faire jouer ses propres réflexes de stabilisation, acquis à l’exercice du skate, vélo ou du ski sinon, les chutes seront nombreuses. Si les débuts sont laborieux, une fois les premiers mètres roulés, on se rend compte que la roue ne peut chuter si on se détend une fois la direction choisie. Par contre, il n’est pas facile au début de prendre les virages, en tout cas jusqu’à 180° et de descendre les trottoirs en étant sur la machine. Mais ce n’est une question de pratique et d’oublier la peur de tomber.

En Suisse, Yulia Droz et son équipe a misé sur ces monocycles urbains de nouvelle génération afin de faire découvrir à tous, cette nouvelle façon de se déplacer en ville tout en s’amusant. La société Super Wheel propose des gyropodes de toutes les formes, de toutes les couleurs et à tous les prix et nombreux seront les curieux à vouloir tester ces nouveaux engins, et cela, malgré le flou juridique autour de ces nouveaux véhicules. En effet, il n’est pas rare de se faire arrêter par les municipaux ou encore par la police lorsqu’on roule trop vite sur le trottoir, mais à part à un rappel à l’ordre, les utilisateurs ne risquent rien… pour l’instant !

Super Wheel

La loi, c’est la loi…
Tout véhicule électrique roulant à plus de 15km/h doit être surveillé par les autorités afin de garantir une bonne utilisation en ville et dès le 1er juin, la nouvelle ordonnance sur la circulation les assimilera à des vélos électriques, leur ouvrant la voie aux espaces autorisés aux vélos ordinaires. Mais seulement à partir de 14 ans pour les titulaires d’un permis de conduire pour cyclomoteurs et de 16 ans pour les personnes qui ne possèdent pas de permis.

Voilà ! Il ne vous reste plus qu’à tester par vous-même et de rouler en toute « liberté » en ville ou dans les parcs. Par ailleurs, la société Super Wheel organise des journées de test dans toutes les villes romandes.