Marie est psychanalyste et a son propre cabinet de consultations. Elle a une assistante qui est également son amie, Sophie, avec laquelle elle est très complice. Marie est mariée à Mathieu, elle a un frère, François, et un père qui s’appelle Luc. Sa mère est décédée lorsqu’elle était petite fille, atteinte de la maladie de Charcot.

Marie fait des cauchemars, toujours le même, dans lequel elle voit une femme agoniser à ses pieds et lui demandant de l’aide. Elle a été poignardée et trois lettres “S.H.I.” sont gravées sur son ventre et lorsqu’elle veut voir le reste du mot, invariablement, elle se réveille en sueur et en larmes. Elle se demande parfois si elle n’est pas, comme certains de ses patients, atteinte d’une maladie mentale. Mais comme on dit : “ce sont les cordonniers les plus mal chaussés” et Marie ne se résout pas à aller voir un confrère.

Mathieu a disparu de sa vie et elle en ressent une tristesse et un manque au quotidien. Son frère est archéologue et très souvent en déplacement.

Un jour, un certain Paul l’aborde dans la rue et l’appelle “Vanessa”. Il lui dit des choses qu’elle ne comprend pas et qui ont un rapport avec son passé dans lequel elle lui aurait demandé de tuer quelqu’un. Il lui reproche d’avoir perdu dix ans de sa vie en prison à cause d’elle. Lorsqu’il entre en contact avec Sophie, il veut lui expliquer que Marie s’appelle en réalité Vanessa et que son passé n’est pas celui qu’elle croit. Sophie se rend compte qu’elle ne sait rien du passé de Marie et que celle-ci n’a jamais voulu lui en parler. Les révélations faites par Paul sont bouleversantes.

Marie a un patient prénommé Jack Lee qui a été profondément traumatisé par le décès de sa femme et de sa fille. Il a un comportement psychotique et pourrait être dangereux. Il en veut à Marie lorsqu’elle n’est pas disponible pour ses rendez-vous bi-hebdomadaires.

Une psychanalyste “givrée”, c’est ainsi qu’on pourrait résumer ce roman. Mais l’auteur l’a construit de telle manière qu’on se retrouve dans une intrigue dont le dénouement final est plus que surprenant. Pas toujours facile de s’y retrouver, mais les méandres du cerveau, lorsqu’on veut s’y promener, peuvent s’avérer tortueux.

Anamnèse
Auteur : Salvatore Minni
Editeur : Slatkine & Cie

www.slatkineetcompagnie.com

Anamnèse
3.0Note Finale

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