Voilà le genre de livre que l’on aimerait rencontrer plus souvent. Attention, si vous l’ouvrez et commencez à le lire vous risquez d’avoir du mal à l’abandonner. Heureusement il est court et savamment dosé.


Mon enthousiasme vient du fait que l’auteur distille les informations nécessaires au fur et à mesure de l’action. Et j’ai l’impression que si je vous raconte une ou deux choses le reste va se dérouler et qu’il ne vous restera plus rien à lire.

Kit Meinem d’Atyar, architecte impérial, est chargé de construire un pont entre Procheville et Loinville. Un pont de quatre cents mètres au-dessus du fleuve de brume qui partage l’empire en deux. Une brume insondable, corrosive, imprévisible, que l’on dit peuplée de géants que l’on n’a jamais vus. Kit doit bien sûr d’abord apprivoiser les autochtones et surtout celle qui fait traverser la brume. Kit est un impatient qui vient de la ville et doit apprendre les gens du cru. Il fera en même temps l’apprentissage de son métier.

Je ne sais plus à quel moment de ma lecture je me suis souvenu du « Pont de la rivière Kwaï »… (peut-être vous souvenez-vous au moins de la « Marche du colonel Boggey » ou du film). Kij Johnson a créé un personnage attachant et imaginé une société chaleureuse dont le rapport à la mort est particulier. Ce n’est certainement pas un hasard si son roman a obtenu en 2012 les prix Hugo et Nebula et le prix des lecteurs de la revue Isaac Asimov’s Science Fiction Magazine. Il ne m’étonnerait pas que d’autres de ses œuvres paraissent sous peu en version française.

Bonne lecture.

Un pont sur la brume
Auteur : Kij Johnson
Editeur : Le Bélial’
Collection :Une heure lumière

www.belial.fr

Un pont sur la brume
5.0Note Finale

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