Avec en sous-titre explicatif : Boxing in African-American Music 1921-1962… Ce qui laisse éventuellement supposer un deuxième opus et oblige les amateurs de l’art dit noble à reconsidérer la photo sur la pochette. Il ne s’agit pas comme certains d’entre vous aurait pu le croire de Cassius Clay (avant Mohammed Ali) mais bel et bien de Joe Louis – lui aussi un des plus grands poids lourds – auquel six chansons sont ici consacrées. Avant de vous parler des morceaux qui ont retenu mon attention, un petit mot sur le livret d’accompagnement. Une bonne approche précise que musique et boxe furent de bons moyens pour les noirs américains de sortir de leur condition d’esclave. Celle-la même qui les faisait se battre entre eux pour le « plaisir » des blancs. Je suis bien content d’y lire que les femmes ont participé à l’engouement pour la boxe mais fort déçu de ne lire que : « Ma Rainey fit référence aux gants de boxe dans une supplique irrévérencieuse. » Peut-être aurions-nous aimé lire cette supplique. Enfin peut-être aussi aurions-nous aimé savoir ce que James Brown pouvait bien raconter dans la chanson proposée ici. Remarque c’est sur le CD1 que j’ai trouvé le plus de chansons interpellantes selon mon goût (7 sur 24) contre 3 sur 24 pour le CD 2… Je ne vois comme explication à cela que l’idée que le premier CD est plus en accord boxe-musique (on en appréciera le titre : swinging in the ring) que le second où la musique semble prendre le pas. J’ai donc noté comme dignes d’attention très soutenue : Tiger Flowers’ last fight, Joe Louis et John Henry, Joe Louis is a fightin’ man, Ole Joe Louis, Littel old mongoose, She knocks me out, Knock him down wiskey… Vous noterez pour ce dernier titre que l’interprète en est un grand boxeur… et Must have been the devil, This is all (à cause de la voix du chanteur) et Good good lovin de monsieur Sexmachine en personne.
Conseil d’écoute habituel : attendez que la musique vous attire à elle…
Bonnes écoutes.
The boxer, the bluesman & the jazzman
2 CD
Editeur : Frémeaux & Associés
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