La C.T.G, devenue la plus puissante compagnie privée de l’univers est connue de tous, grâce à la découverte de la téléportation. Cette société aurait pu installer son siège central dans le cadre luxueux d’une planète paradisiaque, mais l’entreprise a malencontreusement fait disparaître trois mondes, lors de la mise au point du procédé, ce qui leur a donné une très mauvaise image de marque. La situation est grave, le directeur du service de recherche et de rapatriement est venu en personne rencontrer l’une des meilleures agentes, Lubia Thorel, pour lui proposer une nouvelle mission périlleuse. Cette demande confidentielle concerne cinq passagers (flottants) qui ne se sont pas présentés à l’embarquement pour leur voyage de retour. Une enquête interne est en cours pour déterminer s’il s’agit d’un dysfonctionnement administratif ou si le bug est dû aux circonstances particulières de la destination. L’information est arrivée rapidement à la direction qui a exigé un rapatriement immédiat…
Le rêve du déplacement instantané est désormais une réalité dans cette bande-dessinée de 48 pages. La mise au point de la téléportation devait permettre à toutes les intelligences de l’univers de se rencontrer, d’échanger et de progresser ensemble. Hélas, les concepteurs ont oublié une donnée cruciale concernant toute nouvelle technologie. Elle ne libère des contraintes que ceux qui en ont la maîtrise ! Dans un monde imaginaire géré par la Compagnie de Téléportation Galactique, les êtres vivants sont libres de se déplacer sans problème. Les masses d’énergie mises en jeu lors de tels transferts et les exigences des lois de la physique imposent une gestion stricte de ces échanges. Pourtant, certains clients croient pouvoir profiter de la facilité de ce mode de transport pour disparaître sans laisser de traces, mais c’est sans compter sur les agents de retour. Un corps d’élite (à la fois espions et détectives) aux méthodes radicales.
Le scénariste de de cette BD, Dominique Latil est originaire des Alpes de haute Provence. Après des études à l’université d’Aix-en-Provence, ce diplômé en cinéma et audiovisuel s’est lancé dans l’animation, la réalisation et l’écriture. Une rencontre avec Christophe Arleston l’a poussé à découvrir la bande-dessinée. Membre fondateur du Gottferdom Studio et du mensuel Lanfeust Mag, dont il a assuré la fonction de rédacteur en chef adjoint de 1998 à 2019, l’auteur a publié divers albums et récits complets en bande-dessinée. Il a également scénarisé de nombreux épisodes de séries animées pour la télévision. Romain Sordet est né en 1980 à Dijon. Après des études supérieures de design industriel à Strasbourg puis de dessin narratif à Nantes, l’illustrateur a décroché en 2007 un premier emploi en tant que graphiste (pixel artist) dans le jeu vidéo pour téléphone mobile. Deux ans plus tard, il a travaillé pour les studios de dessins animé tels que Gaumont/Alphanim, Xilam ou encore Method Animation dans un premier temps comme designer avant de se diriger vers le story-board. Cela fait à peu près dix ans que Romain exerce cette fonction et il a mis en scène certains épisodes de séries telles que : Les lapins crétins, Super4, Arthur et le Minimoys, Zak Storm et bien d’autres, avant de se lancer dans cette aventure. Cette nouvelle création, très belle visuellement est captivante. Cette histoire spatio-temporelle est coupée en deux parties. Le deuxième volume est en cours d’impression et sortira fin 2021.
Tome 1 (Perdus en translation)
Dessins : Romain Sordet
Couleurs : Aurélie F. Kaori
Éditions Drakoo.
www.drakoo.fr
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