Belle et lumineuse illustration de couverture. Depuis que j’ai chroniqué un coffret Brassens, du Victor Hugo me trotte dans la tête : ‘Il est des filles à Grenade / Il en est à Séville aussi’ c’est dans La légende de la nonne. Et bien sûr, pour faire mentir le poète, il n’est pas question de fille dans ce guide, en revanche vous y trouverez page 24 une sainte particulière… Séville est pour moi de ces villes carrefours où se croisent les populations et donc les civilisations, chacune apportant une ou plusieurs ‘pierres’ à l’édifice.

J’ai procédé comme d’habitude, j’ai voyagé immobile m’arrêtant chaque fois que j’étais intrigué. Ainsi, page 28, des sculptures à hauteur d’homme symbolisent la dépravation de l’homme, nous sommes à la Chapelle des Luises construite entre 1916 et 1920. Page 32, au bout de la rue de l’Homme de Pierre vous trouverez dans une niche une tête d’homme dont l’origine est indéterminée. Page 44, une curieuse fenêtre sur la façade principale de l’église Omnium Sanctorum réalisée par des maîtres maçons mudejars (musulmans devenus chrétiens après le XIème siècle). Page 60, le guide présente un petit train qu’il appelle Lilliput et qui servait aux déplacements dans une vaste exposition de 1929. Une firme allemande avait fabriqué quatre locomotives baptisées : Nina, Pinta, Santa Maria et Sevilla. Page 62, une statue équestre qui n’aurait sans doute pas plu au Général Custer, elle célèbre le jumelage de Séville et de Kansas City. Page 68, aux toits de la chapelle de l’église, on peut voir huit guerriers atlantes qui soutiennent la coupole… Page 80, en façade de l’Hôtel de ville, aux côtés d’Hercule et de Jules César on peut voir en médaillon le profil de Grace Kelly. Page 106, et comme en écho à ma chronique des Charentes, on peut voir le clocher d’un couvent détruit qui rappelle une église orthodoxe. Page 110, au début de la calle Impérial, un lutin en plaque métallique est installé en gardien de maison. Page 134 et dans la cathédrale de Séville, une petite porte ouvre sur un compartiment où une boîte renferme les ossements de l’explorateur. Page 150, aux Archivo General de Indias, on trouve un buste doré du conquistador Hernan Cortes qui est mort à Séville. Page 160, à l’Alcazar de Séville, l’un des trois orgues-fontaines européens vous fera entendre sa musique toutes les heures. Page 179, Calle Fabiola, un des derniers morceaux du mur qui enfermait le quartier juif de la ville et qui le protégeait des menaces et des assauts…Page 200, Calle Callao, vous pourrez visiter l’ancienne fabrique de céramique de Triana. Page 248, au musée Militaire, vous trouverez une copie de la fameuse machine à crypter Enigma mise au point par les Allemands. Enfin page 286, au Parc San Jeronimo, vous pourrez admirer l’œuf de Colomb (42 mètres de haut et 32 mètres de diamètre)… Il vous reste 90% du guide à visiter…

Bonnes promenades.

Séville insolite et secrète
Auteur : Ricardo de Castro
Editeur : Jonglez

https://jonglezpublishing.com/fr/

Séville insolite et secrète
5.0Note Finale

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