Robogenesis

Étrange illustration de couverture… le vert couleur de l’espoir, couleur engageante, se fait ici quelque peu menaçant et froid.

Il s’agit de la suite de Robopocalypse, même auteur, en Pocket – on notera qu’une version cinéma signée Steven Spielberg sortira prochainement en salles.

En principe l’humanité est venue à bout des machines d’Archos – l’intelligence artificielle suprême – qui voulait l’anéantir. Mais comme Daniel H. Wilson nous le raconte rien n’est vraiment fini. Archos survit en des millions de particules et est animé d’une volonté farouche : reconstituer une armada et établir un monde parfait – c’est-à-dire sans humain ? Heureusement il reste un général, Hank Cotton, qui ne veut s’en laisser conter et un inventeur, Takeo Nomura. Et bien sûr une héroïne de 14 ans – est-ce un roman pour adolescents ? -, Mathilda Perez, qui, grâce à ses implants optiques, peut intercepter les communications entre les machines. Voilà pour l’essentiel.

Fort heureusement, les odeurs ne sont pas livrées avec les descriptions, heureusement, nous sommes au nord de l’Alaska car les premières pages sont d’une brutalité d’une violence assez extrêmes. Comme dans certains jeux vidéos… Et j’ai imaginé que certains lecteurs devaient avoir tendance à sourire devant ces zombies gueules cassées qui ferraillent avec des machines. J’ai beau savoir que les lecteurs font la différence entre la réalité et la fiction, ce genre de violence dont le cinéma nous a abreuvé me renvoient à un dessin de Sempé montrant des enfants indifférents à des images télévisées de guerre mais prenant peur devant le grand méchant loup pourchassant les trois petits cochons.

Et là nous sommes devant de la destruction massive commandée par des machines folles… Sans commentaire.

Bonne lecture.

Robogenesis
Auteur : Daniel H. Wilson
Editeur : Fleuve
Collection : Outre Fleuve

www.fleuve-editions.fr

Robogenesis
3.0Note Finale

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